Saint-Etienne Métropole souhaite passer au trolleybus IMC
23 Juil 2018
Auvergne-Rhône-Alpes , Saint-Etienne , France , Bus électrique , Electromobilité
© Kiepe electric
L’agglomération de Saint-Etienne est une des dernières de France, avec Lyon et Limoges (voire Nancy, si l’on compte le TVR), à mettre en œuvre des trolleybus sur son réseau de transports publics. Et le 17 juillet, en lançant un avis d’appel à candidatures pour sa prochaine génération de trolleybus standards, Saint-Etienne Métropole non seulement confirme que ce type de bus électrique a un avenir, mais l’agglomération stéphanoise est aussi une des premières autorités organisatrices des transports au monde (et la première en France) à envisager de faire appel à la technologie IMC (pour In-Motion Charging, soit « charge en mouvement »). Aussi appelée Trolleybus 2.0, cette solution implique que les trolleybus soient également équipés de batteries chargeables en exploitation, pouvant ainsi « s’affranchir temporairement de leur alimentation normale par ligne aérienne de contact bifilaire » comme le souligne l’avis d’appel à candidatures. De quoi envisager l’exploitation de lignes de trolleybus sur des parcours qui ne sont pas intégralement électrifiés, par exemple en cas de travaux, de déviations ou de prolongements.
A part l’IMC, les 22 trolleybus de la tranche ferme envisagée sont tout ce qu’il y a de plus standard aujourd’hui. « Ces véhicules sont à plancher plat, sans marche intérieure, disposent de 3 portes et peuvent transporter environ 90 passagers. Ils comportent de 22 à 28 places assises. Les dimensions maximales du véhicule hors appendices sont de 12 m de long et 2,55 m de large. » Deux tranches optionnelles sont évoquées, de un et deux trolleybus respectivement.
Les candidats, qui ont jusqu’au 10 août pour se déclarer, verront leurs offres évaluées à 60 % sur leur valeur technique et à 40 % sur leur prix.