Zenpark travaille sur le « parking as a service »
12 Juil 2018
Mis à jour le 17 juillet 2018
Un automobiliste sur quatre en circulation est à la recherche d’une place alors que sept millions de places de stationnement sont libres dans des parkings privés en Europe, que ce soit des parkings d’hôtel, de bailleurs sociaux ou d’autres. C’est en partant de ce constat que William Rosenfeld a créé, fin 2013, Zenpark, après deux ans de recherche et développement pour faire breveter sa solution technologique.
Aujourd’hui, Zenpark annonce 150 000 clients et deux nouveaux parkings partagés intelligents lancés par jour. La start-up se présente comme « le premier opérateur de parkings partagés intelligents d’Europe avec près de 600 parkings ». En réalité, même si sa croissance est rapide (le nombre de parkings proposés a plus que doublé en un an) la start-up est présente en France et en Belgique. Elle compte s’implanter en Allemagne en début d’année prochaine.
Parmi ses autres projets, l’entreprise qui emploie 40 personnes et a levé huit millions d’euros mise sur les « parkings smart city ». « Nous sommes impliqués dans plus de 300 projets de quartiers qui englobent des projets de parkings mutualisés », explique Aurélien Beaumont, directeur marketing de Zenpark. « Nous sommes l’opérateur des parkings mutualisés dans le premier projet baptisé « Smartseille », dans un quartier de Marseille et qui est porté par Eiffage. Nous sommes aussi impliqués avec Colas sur le nouveau campus de Paris-Saclay », ajoute-t-il.
A plus long terme, Zenpark travaille sur le « parking as a service » (déclinaison de Mobility as Service, Maas) qui permettra, en digitalisant et en connectant les parkings de les intégrer dans un bouquet de services.