General Motors joue la carte électrique à Strasbourg
L’Opel Ampera, vue en première française le 3 mai à Strasbourg, sera exclue du bonus de 5 000 euros offert par la région Alsace aux acheteurs de véhicules électriques : sur les parcours au-delà de 60 km, son moteur à essence prend le relais et alimente le générateur électrique principal pendant 500 km. L’Opel Ampera, vue en première française le 3 mai à Strasbourg, sera exclue du bonus de 5 000 euros offert par la région Alsace aux acheteurs de véhicules électriques : sur les parcours au-delà de 60 km, son moteur à essence prend le relais et alimente le générateur électrique principal pendant 500 km. Ce nouveau véhicule hybride rechargeable sera en vente en France fin 2011, à 42 900 euros. Pour les élus alsaciens conviés à un essai en avant-première autour de l’usine strasbourgeoise de General Motors, l’intérêt est ailleurs : les transmissions automatiques-électriques qui équipent cette berline familiale fabriquée aux Etats-Unis pourraient à l’avenir fournir du travail aux 1 050 salariés strasbourgeois. La Motors Liquidation Company, en charge de valoriser les actifs de General Motors dans la phase de redressement du numéro 1 américain, était sur le point de céder Strasbourg à des industriels étrangers, avec de graves conséquences attendues sur l’emploi. En 2010, ce site industriel a fabriqué 280 000 transmissions automatiques, toutes exportées. GM Strasbourg a définitivement réintégré les plans stratégiques de la maison mère américaine, avec une visibilité industrielle jusqu’en 2015. « Au-delà de cette échéance, les ateliers pourraient être chargés de produire une prochaine génération de transmissions qui intégreraient des moteurs électriques », estime Marc Schiff, directeur général chez Opel, en charge des activités industrielles.
Olivier Mirguet