Salon des transports publics : l’urgence des choix… mais quels choix ?
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Le mercredi, il y a eu l’ouverture des rencontres nationales des transports publics par le GIE Objectif transport public, le Gart, l’UTP et les représentants du conseil régional d’Alsace et du conseil général du Bas-Rhin. Le jeudi, c’était le tour de salon du secrétaire d’Etat aux transports, Thierry Mariani. « On sent que 2012 approche, on a le droit à deux inaugurations cette année ! », a relevé ironiquement un élu. Pourtant le secteur en appelle à l’Etat : « tout ne peut se faire sans l’Etat stratège. Nous ne pouvons simplement pointer les comportements des automobilistes. Cela demande des moyens qui dépassent les seuls moyens de collectivités locales », a pointé le maire de Strasbourg et président du Gart, Roland Ries. Le Gart appelle au lancement, sans délai, d’un troisième appel à projets pour le financement des projets de TCSP. Selon Roland Ries, une quarantaine de nouveaux projets attendraient dans les cartons, notamment dans les villes moyennes. Les rencontres nationales du transport public se sont placées cette année sous le signe de l’urgence budgétaire. Si « L’heure des choix » est le thème commun du Gart et de l’UTP, on sent que les élus et les exploitants auront encore besoin de concertation pour rapprocher leurs points de vue. Là ou les élus parlent volontiers de versement transport ou de nouveaux outils fiscaux, les exploitants mettent l’accent sur la tarification ou sur la nécessité de rationaliser l’offre. L’heure des choix est venue, mais qui doit les faire ? « Ce sont les élus qui doivent faire les choix, mais les entreprises doivent leur apporter leur expérience », a indiqué sans ambages le président de l’UTP, Michel Bleitrach. « Mon attente, est d’arriver à des engagements qui puissent être partagés », a-t-il indiqué.
G. L.
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