Stationnement : le paiement par téléphone se développe
A Saint-Nazaire, le service PayByPhone de Vinci est en service depuis le 7 octobre. A Saumur, Whoosh de Parkéon a été officiellement lancé le 23 octobre dernier. Dans les deux cas, c’est un complément des horodateurs, « décorés » tout d’un coup d’un énorme numéro de téléphone à appeler ou d’un QRCode à flasher avec son smartphone pour accéder au site web et donc au service. A Saint-Nazaire, le service PayByPhone de Vinci est en service depuis le 7 octobre. A Saumur, Whoosh de Parkéon a été officiellement lancé le 23 octobre dernier. Dans les deux cas, c’est un complément des horodateurs, « décorés » tout d’un coup d’un énorme numéro de téléphone à appeler ou d’un QRCode à flasher avec son smartphone pour accéder au site web et donc au service.
Comme n’importe quelle application numérique payante, elle nécessite les coordonnées d’une carte de paiement. Celle-ci demande, en plus le numéro d’immatriculation de l’automobile. Tout peut se faire aussi par système vocal sur un téléphone ordinaire. Ensuite il n’y a plus qu’à acheter des minutes de stationnement pour sa voiture. On peut rappeler plus tard pour en rajouter au besoin. Sans importuner les commerçants environnants en leur demandant de la monnaie.
Le système permet d’appliquer la politique de stationnement municipal. Dans les deux villes, il n’est mis en œuvre que pour les places disponibles en voirie, pas dans les parkings fermés. « Mais dans huit ans, si le téléphone est beaucoup utilisé, nous ne remplacerons peut-être pas tous nos horodateurs », précise Jean-Jacques Lumeau, l’adjoint aux Espaces publics de Saint-Nazaire.
En attendant, l’installation du système, qui a « coûté moins de 10 000 euros à Saint-Nazaire », va essentiellement occasionner des frais de transaction bancaire. « Mais nous éliminons une grande part de la fraude existant jusqu’ici », ajoute Jean-Jacques Lumeau.
A Saumur, Thierry Haudry, adjoint au maire de Saumur, chargé des Aménagements urbains et de la voirie voit l’utilisation exploser depuis le lancement officiel. Elle dépasse les 500 transactions, en octobre, pour les 879 places disponibles autour des 44 horodateurs de la ville. Satisfaction totale : « Un service simple, rapide, efficace aussi bien pour les utilisateurs que pour les contrôleurs municipaux qui n’ont besoin eux aussi, qu’à se connecter au site ! »
Hubert Heulot