Les professionnels du transport plaident pour le "juste prix"
Les entreprises de l'ensemble du transport, réunies au sein du Groupement interprofessionnel pour le transport et la logistique (GITL), plaident pour des transports payés à "leur juste prix", qu'il s'agisse de marchandises ou de personnes. "Notre constat, c'est que la mobilité n'est pas payée à son juste prix", a déclaré, le 25 septembre lors d'une conférence de presse, le président du GITL, Jean-Marc Janaillac.
Le groupement, qui réunit huit organisations professionnelles du transport maritime, routier, urbain, ferroviaire et aéronautique, précise que "depuis 10 ans, les dépenses par voyage ont augmenté, tandis que les recettes par voyageur ont stagné ou baissé".
Le transport souffre, selon Jean-Marc Janaillac, d'"un problème de reconnaissance", puisque, quelque soit le domaine d'activité, qu'il s'agisse d'une "économie ouverte ou régulée, il y a une incapacité du monde du transport à se faire rémunérer correctement".
La surcapacité dans le fret, et les charges qui pèsent sur les entreprises françaises du secteur, constituent, selon le groupement, un handicap à la rentabilité des entreprises du secteur.
Il est également nécessaire, souligne le GITL, que les dépenses publiques soient maintenues pour la construction et l'entretien des infrastructures, indispensables à leur activité. Les organisations professionnelles ne sont en revanche pas toutes sur la même ligne concernant le mode de financement de ces infrastructures. Elles n'ont notamment pas de position commune sur le péage de transit poids lourds, destiné à remplacer l'écotaxe, qui est souhaité par les entreprises de transport urbain ou ferroviaire, mais suscite une opposition de la part du transport routier.