Grenoble deuxième ville à mettre en oeuvre les vignettes antipollution
Paris avait été la première ville à annoncer sa mise en œuvre au 1er juillet, c’est cette fois la métropole grenobloise, qui rappelons-le a mis les voitures à 30 km/h sur 80 % de sa voirie qui a signé le protocole le 19 octobre pour utiliser le dispositif de vignettes Crit’Air mis en place par Ségolène Royal, dès le 1er novembre. Cependant Grenoble n’a pas choisi d’utiliser ces pastilles « certificats de qualité de l’air » pour des restrictions de circulation permanentes, mais pour mettre en œuvre une gestion plus fine des pics de pollution atmosphérique et un contrôle plus aisé des véhicules en circulation, la classification allant de 0 à 5 selon l’ancienneté du véhicule et sa motorisation (soit 6 pastilles et 7 catégories avec les véhicules qui n’en ont aucune). Elle est la première de France à la faire. Le dispositif gouvernemental prévoit notamment la possibilité de réduire la vitesse de 20 km/h dès le deuxième jour du pic.
« Il s’agit d’un dispositif progressif dans sa mise en œuvre, ambitieux dans ses effets et partenarial dans ses acteurs. Il touche la moitié du département de l’Isère », résume Yann Mongaburu, vice-président délégué aux Déplacements de la métro et président du SMTC. La démarche grenobloise remonte en effet de février 2014 date de l’arrêté préfectoral entérinant le plan de protection de l’atmosphère, qui prévoyait « une limitation de la circulation
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Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal