Les demandes de Valérie Pécresse aux sénateurs
Auditionnée le 10 février pendant près de deux heures au Sénat, devant la Commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable, Valérie Pécresse en a profité pour formuler quelques demandes. Dont bon nombre touche à la sûreté. Observant un accroissement du ressenti de l’insécurité dans les transports en Ile-de-France, même si, assure la présidente d’Ile-de-France, « les chiffres globaux de l’insécurité sont plutôt en baisse », elle souhaiterait voir évoluer le régime de l’interdiction de paraître à l’encontre des multirécidivistes, en l’étendant à tout le réseau de métro.
Selon l’élue, « le problème, c’est que les agents privés n’ont pas le pouvoir d’éviction, ni des bus ni des gares. En cas de troubles manifestes, ils doivent attendre un agent assermenté pour pouvoir procéder à l’éviction d’une personne ivre ou qui commet un acte délictueux. Il y a un vrai besoin. Or, on me dit que seule une interdiction de paraître ligne par ligne dans le métro est possible. Sinon, c’est inconstitutionnel au nom de la liberté de se déplacer. Donc un pickpocket évincé de la ligne 1 peut aller commettre son forfait sur la ligne 4 », explique Valérie Pécresse en demandant au moins l’élargissement de cette interdiction de paraître à l’ensemble du réseau de métro. Ce qui ne mettrait pas à mal, selon elle, la liberté de se déplacer puisque le réseau de surface resterait accessible. « L’interdiction de paraître a fait ses preuves dans les stades de football et a permis de pacifier la tenue de matchs », conclut-elle.
Valérie Pécresse rappelle également qu’avec la
L'article complet ( 926 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal