Malgré une régularité en berne, des bonus pour les transporteurs en Ile-de-France
C’est paradoxal : les trains et les métros franciliens sont en retard, et pourtant la SNCF comme la RATP récolteront un bonus au titre des résultats 2009. Respectivement 2,708 et 10,320 millions d’euros. Explication : les bonnes notes sur tous les autres critères – information voyageurs, fonctionnement des équipements, accueil et vente, propreté… – compensent les mauvais résultats de la régularité (78 % sur le RER B, 90,8 % pour la ligne 13 du métro, la plus mauvaise, ou encore 77,2 % sur Transilien Paris-Nord vers Crépy, ligne K). Et ce d’autant facilement que cette dernière ne représente que 30 % du bonus-malus maximum pour la RATP et 25 % pour la SNCF. Le Stif est toutefois satisfait : comme avec la SNCF en début d’année, l’avenant au contrat 2008-2011, différenciant les heures de pointe des heures creuses a enfin été signé avec la RATP. Le changement s’applique dès 2009 et d’ailleurs, les deux transporteurs se voient taxés d’une pénalité pour offre non produite (3,52 M€ pour la RATP ; 1,61 M€ à la SNCF) sans laquelle le bonus aurait été supérieur.