Zéro pour l’édito
Pan sur le bec ! Comme on dit au Canard. Une erreur grossière nous a amenés à donner, dans un article publié le 24 juin sur notre site, ainsi que dans l’éditorial du numéro de juillet-août de VR&T, une importance extrême à une décision intéressante mais d’une portée limitée. Bien loin du parallèle que nous avons hasardé entre Nice et Strasbourg. Nice a mis fin au régime de DSP en 2012 et a repris ses transports en direct. C’était considérable. A Strasbourg, la CTS, société d’économie mixte qui assure ses transports depuis des temps immémoriaux se transforme en société publique locale. Alors que Keolis a un contrat de partenariat, d’assistance technique, avec la CTS, notre article y voyait un contrat d’exploitation auquel la décision de Strasbourg allait mettre un terme. Frédéric Baverez, directeur exécutif France de Keolis, nous écrit pour nous rappeler que « Keolis n’a jamais été l’exploitant du réseau de Strasbourg ». Et il nous assure que le passage de SEM en SPL « sera sans effet sur le partenariat entre la CTS et Keolis, qui continuera à s’appliquer ».
On serait tenté de dire qu’on s’est fait avoir comme des bleus, si en ces temps bénis de Coupe du Monde, les Bleus ne montraient jusqu’à présent qu’ils ne se font pas avoir, eux.
F. D.