Nice va mettre en service au mois d’avril 51 véhicules électriques en autopartage, répartis sur 17 stations. L’offre va s’étendre dès l’été prochain pour atteindre 129 véhicules et 43 stations avant la fin de 2011. Et fin 2012, ils seront 210 répartis sur 70 stations. En présentant, le 18 février, une première station située face à la gare centrale de Nice, Christian Estrosi, président de la communauté urbaine a aussi dévoilé le nom de ce service : après le Vélo bleu, ce sera L’Auto bleue. Le visuel pour la carrosserie n’est pas encore déterminé, mais les voitures n’auront de bleu que le liseré les ceinturant.
Selon l’ancien ministre de l’Industrie, la circulation automobile a baissé de 20 % à Nice depuis 3 ans. « L’autopartage permettra de franchir une étape supplémentaire », estime-t-il, ce service s’inscrivant dans la volonté « d’offrir une grande diversité des modes de transport et l’intermodalité. » L’autopartage, insiste-t-il, est mis en place « en cohérence avec les autres modes de transport ».
Si l’essentiel des 17 stations sera dans l’hypercentre de Nice, deux se situeront à Cagnes-sur-Mer (dirigée par Louis Nègre, premier vice-président du Gart) et à Saint-Laurent-du-Var. Chaque station aura 3 emplacements pour Autos bleues et 2 pour les propriétaires de voitures électriques qui pourront y recharger leurs batteries (gratuit jusqu’en 2012 et 20 euros par mois à partir de 2013).
Ce sont 41 Peugeot iOn et 10 utilitaires Citroën Berlingot Venturi qui seront mis en service au mois d’avril puis la Mia de Heuliez fera son apparition l’été prochain.
Par la suite, « le renouvellement se fera en fonction du marché et de l’évolution technologique mais toujours avec des véhicules de dernière génération, comme le prévoit la délégation », souligne Christian Estrosi.
Cette DSP de 12 ans a été signée le 14 janvier avec le groupement Venap – Veolia transport (70 %), EDF (30 %) et Nice Auto-Partage. Outre la subvention d’exploitation au délégataire, l’investissement public est de 2,8 millions d’euros, la moitié venant de la communauté urbaine et l’autre de l’Etat, puisque Nice a fait partie des 12 projets retenus pour expérimenter ce service.
Directeur général de Venap et de Veolia Transport Alpes-Maritimes, Olivier Astolfi table sur « 3 à 4 utilisations par jour de chaque véhicule ». L’autonomie est de 80 km et la recharge dure 6 à 7 heures. Outre une adhésion de 25 euros, le tarif horaire sera de 5 euros avec l’abonnement mensuel de 50 euros, ou de 8 euros sans abonnement.
Il y a 11 mois - Marie-hélène Poingt
Il y a 11 mois - Marie-hélène Poingt
Il y a 1 année - Marie-hélène Poingt