La députée (PS) et adjointe au maire de Paris Annick Lepetit n’est pas tendre avec le gouvernement en matière de mise en avant des « transports doux » notamment. « Le gouvernement vient de se rappeler subitement à quelques mois des élections que le vélo était un mode de transport à part entière et d’avenir. Il a donc décidé d’organiser tout seul des Rencontres nationales du vélo », a-t-elle asséné dans un communiqué la semaine dernière. Dans la suite de son intervention, Annick Lepetit est un peu plus mesurée mais pas moins critique. « Paris et beaucoup d’autres collectivités travaillent et s’investissent depuis longtemps pour aménager leurs espaces publics en faveur d’une meilleure pratique du vélo, et mettre en place des systèmes de vélos en libre service. Ces politiques volontaristes se sont faites jusqu’à maintenant sans l’aide de l’Etat. Pourtant, nos demandes sont nombreuses. » La députée a conclu en formulant quelques demandes au gouvernement. « Paris va expérimenter la possibilité pour les cyclistes de tourner à droite au feu et nous attendons toujours la publication des panneaux accompagnant ce nouveau dispositif. J’ai également sollicité le gouvernement pour que soit lancée une campagne de communication grand public expliquant les nouvelles règles du code de la route concernant la circulation en ville. »