Villo! est le nouveau service de vélo en accès libre dans la capitale belge La dernière fois, c’était les municipales. Cette fois, les régionales. A Bruxelles, le vélo en libre-service semble définitivement lié aux échéances électorales. Après Cyclocity lancé en 2006, voici « Villo! » qui prend le départ
à trois semaines du renouvellement du gouvernement régional. La première mouture avait été un échec cinglant : vélos trop lourds, location trop chère, nombre de stations trop limité. Cependant, ce n’est plus la commune de Bruxelles-ville mais bien la région Bruxelles-capitale, qui chapeaute les 19 communes de l’agglomération, qui pilote le projet. L’expérience parisienne de Vélib’ est passée par là, la capitale de l’Europe paraît bien décidée à s’offrir un service de vélo en accès digne de ce nom. La plupart des critiques des associations cyclistes ont été entendues. Le 16 mai, une cinquantaine de stations sont entrées en fonction au centre et à l’ouest de la capitale belge ; en septembre prochain, la région et l’exploitant JC Decaux promettent 180 stations et 2 500 bicyclettes. L’abonnement annuel coûte 30 euros. La première demi-heure d’utilisation est gratuite (et même la première heure pour les abonnés aux transports en commun et pour les détenteurs d’un abonnement de car-sharing) – ce n’était pas le cas dans la première version –, la suivante coûte 50 cents, la troisième 1 euro, et la quatrième 2 euros pour dissuader les utilisateurs de monopoliser les engins. Villo! propose aussi des tarifs au mois et à la journée. Changement aussi du côté technique, les « villos » bruxellois sont équipés de pneus confortables, d’une selle adaptable, de sept vitesses, d’un éclairage permanent, et surtout ils sont plus légers que leurs aînés. Le nouveau modèle semble donc bien plus adapté au relief accidenté et aux pavés bruxellois.
Isabelle ORY
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