Cityscoot a annoncé le 24 février avoir levé 23,6 millions de fonds auprès de plusieurs investisseurs, dont la RATP, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et Allianz, le partenaire historique. Cette levée de fonds s’accompagne d’un financement de la flotte de scooters d’au moins 6 millions d’euros, portant le total levé à près de 30 millions d’euros. L’objectif, explique l’opérateur de scooters électriques en libre service, est de financer l’implantation dans deux nouvelles villes européennes en 2020 (dont Barcelone) et d’amener la flotte à 8000 scooters électriques.
La start up, qui est née en 2014 et s’est lancée deux ans plus tard à Paris, où elle détient désormais un monopole après le récent retrait de son concurrent Coup (groupe Bosch), prévoit de poursuivre son expansion avec 500 nouveaux scooters à Paris d’ici juin 2020, portant sa flotte à au moins 4300 machines. Elle est également présente à Nice, Milan et Rome.
Dans le cadre de son développement, elle a noué en octobre dernier un partenariat avec Uber pour inclure dans l’appli les scooters électriques.
Dans une interview au Journal du Net quelques jours avant l’annonce de la levée de fonds, le directeur général de Cityscoot, Bertrand Fleurose, a indiqué que le chiffre d’affaires de l’entreprise avait grimpé de 70% en 2019. Les grèves dans les transports en décembre à Paris notamment, ont donné un coup de fouet à son activité. L’entreprise vient d’annoncer une hausse de ses tarifs dans la capitale et affirme être rentable à Paris, même si «elle ne l’est pas encore à l’échelle de l’entreprise», selon Bertrand Fleurose.
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