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Oléron dans la trace de l'île de Ré
Publié le 13/01/2009 à 11h00

Le nombre de vélos a explosé sur Oléron qui veut répondre à ce phénomène déjà observé sur l’île de Ré « C’est une véritable explosion ! » lance Lionel Pacaud, le directeur de la maison du tourisme de l’île d’Oléron et du bassin de Marennes. « Le vélo s’est développé à la puissance dix depuis deux ans. Et cet engouement énorme dure toute l’année. » La mer, la forêt, les marais, la douceur du climat et du relief, tout sur l’île d’Oléron se prête à la balade à vélo. De fait, le développement de cette pratique croît d’année en année, proportionnellement à celui du tourisme. Même si pour l’instant aucun chiffre ne vient confirmer cette tendance, tout le monde fait le même constat. « Le ressenti est unanime, particulièrement cette année » déclare Joseph Hughes, directeur de la communauté de communes (CdC) d’Oléron. Claude Marzat, de l’association Vélo libre Marennes-Oléron, situe la hausse entre 10 et 20 %. Son repère : la saturation des parkings à vélos. « L’image du vélo a évolué dans un sens positif, dit-il. Il permet de ne pas subir les embouteillages récurrents dans l’île pendant l’été. On l’associe volontiers aux vacances. Enfin, les soucis d’économie de carburant et d’écologie plaident en sa faveur. »
« Devant mon magasin sur la route principale de l’île, il y a trois heures de bouchon le matin et autant l’après-midi. J’ai compté qu’environ trois véhicules sur cinq arrivent avec leurs propres vélos » constate Georges Fournier, président de Cyclévasion. Pour avoir des chiffres plus précis, la CdC envisage de mettre en place un comptage des cyclistes. D’ores et déjà, cette année pour la première fois, elle a lancé un sondage auprès des offices de tourisme et sur le terrain. « Nous recommencerons en 2009, dès le début de l’été cette fois-ci » annonce Jérôme David, en charge de ce dossier à la CdC. « Plus il y a de pistes cyclables et plus il y a de monde à vélo, aussi bien des touristes que des Oléronais. Même si cette pratique concerne encore en majorité les loisirs », constate Joseph Hughes.
En revanche, cette augmentation ne profite pas forcément aux loueurs. L’île est pourtant bien desservie : plusieurs milliers de vélos sont répartis en douze points de location pour huit communes. Ceux-ci sont réunis dans une association Cyclévasion. Le chiffre d’affaires location stagne depuis trois ans, sauf pour les locations de vélos enfants, alors que celui des ventes progresse. Le vélo devient donc un investissement dans le temps, notamment pour les propriétaires de résidences secondaires. Les campings s’équipent également en vélos de location.
« Nous avions pris du retard, par rapport à Ré par exemple, mais il est aujourd’hui en voie d’être comblé et la communauté souhaite réellement mettre la priorité sur les vélos », affirme Joseph Hughes. Le plan vélo 1 était doté d’un budget de 4 millions d’euros sur la période 1996-2002. Le plan vélo 2 (2005-2011) prévoit 6,2 millions d’euros, soit environ un million par an. A ce jour, l’île (175 km2) compte 70 km de pistes en site propre pour les cyclistes et piétons et 20 km en site partagé entre les cyclistes et les véhicules des riverains (chemins ruraux). Ce choix de la cohabitation entre piétons et cyclistes n’est pas sans poser problème, notamment lorsque les vacanciers quittent massivement les plages pour rejoindre leurs voitures.
Même si la volonté politique existe, tout ne va pas comme sur des roulettes… Le premier souci de la CdC, c’est la maîtrise foncière. « A Oléron, les terrains sont morcelés en de multiples parcelles minuscules et nous sommes confrontés à des propriétaires qui refusent de vendre. La mise en œuvre de l’expropriation est longue et lourde », regrette Joseph Hughes.
Autre souci : les difficultés liées au revêtement des pistes. « Nous utilisons le calcaire compacté, produit local à faible empreinte écologique ». Mais sur cette île argileuse au terrain instable par nature, les pistes se déforment… et les plaintes des cyclistes affluent. En outre, ce revêtement nécessite un entretien très régulier : environ tous les cinq ans. « Nous devons mieux expliquer notre position sur ce sujet » reconnaît Joseph Hughes, qui réfléchit également à l’installation de panneaux d’interprétation de la faune et de la flore sur les pistes cyclables.
Pour Vélo libre, la principale revendication est la continuité des pistes et la sécurisation des traversées des routes départementales, gérées par le conseil général. « Chaque traversée est un cas particulier » souligne Joseph Hughes. « Le conseil général nous fait des propositions d’aménagements. Mais il n’existe pas de solution miracle. » Et la concertation peut donc être longue… pour satisfaire à la fois la sécurité des cyclistes et celle des automobilistes. La possibilité d’un îlot central, refuge pour les cyclistes, est en discussion.
Le second point faible et revendication permanente est le défaut de signalétique. Voulue discrète pour s’intégrer dans le paysage, certains la trouvent… inexistante. D’autres se perdent carrément. « Je propose aux nouveaux élus de venir faire un tour, sans carte, pour se rendre compte par eux-mêmes » propose Valérie Labussière de Roue libre (location de vélos). Peut-être sera-t-elle entendue… « En tout cas, le nouveau président de la communauté de commune, Patrick Moquay, semble mieux connaître le vélo dont il est pratiquant », se réjouit Claude Marzat de Vélo libre.
 

Sylvie LUNEAU

Junjie Ling
Par Junjie Ling
Journaliste
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