Dans la course aux bus électriques, non polluants, l’enjeu c’est l’autonomie des batteries. A Grenoble, Transdev associe le bioGNV (gaz naturel issu de la méthanisation) à l’électricité pour tenter de prolonger cette autonomie d’une dizaine de kilomètres. L’opérateur du réseau Tag, les transports urbains grenoblois va en effet tester un bus électrique muni d’un prolongateur d’autonomie au biogaz. Initié par le laboratoire d’expérimentation des mobilités de l’agglomération grenobloise (Lemon), le projet sera suivi par ce laboratoire de Transdev.
Un véhicule hybride imaginé par le constructeur albigeois Safra, sur la base de son modèle Businova, qui livrera son engin expérimental en novembre 2020 au réseau Tag. Annoncé avec une autonomie de 250 km (contre 200 km en moyenne pour un bus électrique), il circulera sur une ligne de huit kilomètres, en zone périurbaine. Le bon de commande a été signé le 1er octobre, lors des Rencontres nationales du transport public (RNTP), organisées à Nantes.
Le bus hybride aura deux moteurs : un électrique de 250 kW alimenté en continu par un pack batteries de 132 kWh embarqué sur le toit du véhicule. Et un moteur thermique au biogaz qui remplace le moteur diesel et recharge les batteries. Les réservoirs de gaz sont également stockés sur le toit.
N. A.