LGV Tours-Bordeaux : l’Etat mettra les millions manquants
18 Mai 2011
Mis à jour le 23 mai 2017
Alors que le 16 mai Thierry Mariani désignait encore Ségolène Royal, comme « le seul problème » pour boucler le financement de la LGV Tours – Bordeaux, l’Etat aurait décidé le 18 mai de payer les quelque 200 millions manquants à la place des collectivités récalcitrantes, selon une information des Echos du 19 mai. La présidente de la région Poitou-Charentes persistait à dire qu’elle octroyait un prêt de 100 millions à l’Etat, mais elle n’était pas la seule collectivité défaillante, les départements des Pyrénées-Atlantiques, du Lot-et-Garonne ou des Landes n’ayant pas non plus voté leur subvention. L’Etat envisagerait toutefois des mesures de rétorsion, toujours selon le quotidien économique, notamment en diminuant sa subvention dans le projet contrat de projets Etat-région. Pour l’heure, cet accord de l’Etat devrait permettre de finaliser dans les prochaines semaines le contrat de concession avec le groupement Lisea mené par Vinci, choisi en 2010. Et à ce projet de 7,8 milliards d’euros de démarrer. Le premier maillon de Sud-Europe-Atlantique pourrait alors entrer en service en 2017.