Veolia va vendre sa part de Veolia-Transdev
Mis à jour le 23 mai 2017
class= »rtejustify »>
« Veolia n’est pas le mieux placé pour assurer un bel avenir à Veolia-Transdev », a déclaré le PDG de Veolia, Antoine Frérot, lors d’une conférence de presse. Après avoir joué des coudes pour racheter Transdev, avoir eu gain de cause face à Keolis grâce à un coup de pouce de l’Elysée, puis avoir laborieusement fusionné l’ensemble entre 2009 et 2011, Veolia veut maintenant se séparer de ses 50 % du groupe qu’il détient à parité avec la Caisse des dépôts et consignations. Veolia « s’est mis en quête » de nouveaux actionnaires pour l’activité transport, a souligné Antoine Frérot. « Il y a trois types d’actionnaires qui peuvent être intéressés par cette activité : tout d’abord, notre partenaire actuel (la CDC), mais également des investisseurs financiers intéressés par l’activité transport, voire même des investisseurs industriels », a détaillé Antoine Frérot. Souvent mises en avant comme une palette de services aux collectivités, les synergies entre les transports publics et les autres métiers de Veolia (eau, déchets, services énergétiques) sont maintenant jugées insuffisantes. Très endetté et confronté à l’érosion de son titre en Bourse -56 % depuis le début de l’année), Veolia a dû se résoudre à ce recentrage. L’abandon par Veolia de son activité transport doit être effectif d’ici à deux ans.