Veolia-Transdev, Augustin de Romanet explique ses choix
Mis à jour le 23 mai 2017
Dans un long entretien paru dans Ville, Rail & Transports,le mercredi 11 janvier 2012 , le patron de la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet, soutient que le rapprochement de Transdev avec Veolia ne lui a pas été imposé : « La Caisse des Dépôts n’a pas choisi son partenaire sur injonction de l’Elysée, je veux tordre le cou à cette idée. Ce projet n’est pas né d’une volonté politique de faire du Meccano industriel. » Pour le patron de la Caisse, le mariage est né d’une initiative du directeur général de Transdev, Joël Lebreton, en 2009. Augustin de Romanet indique avoir à l’époque validé le mariage avec Veolia car « Keolis avait à [son] sens des marges déjà élevées. Et puis, entre Keolis et Transdev, cela aurait été un mariage public-public ». Tout en assumant les échecs et en reconnaissant « une période de flottement ». Augustin de Romanet ne regrette pas la fusion Veolia-Transdev. « Si c’était à refaire, je le referais », martèle le patron de la Caisse, indiquant au passage que le groupe va changer de nom dans les prochaines semaines. Le patron de la Caisse souhaite que la sortie de Veolia puisse être rapide. « Il est important que nous nous présentions devant les collectivités avec un actionnariat stabilisé », indique-t-il. Faute de quoi « la Caisse des Dépôts pourrait consentir à envisager de monter au capital, probablement de manière provisoire », annonce-t-il.