Le second procès de l’incendie du train Paris – Munich, qui avait fait douze morts et huit blessés le 6 novembre 2002, s’est ouvert le 26 mars devant la cour d’appel de Nancy et devait durer toute la semaine. En première instance, la DB et la SNCF avaient été relaxées, les juges considérant que le lien entre les fautes commises par les compagnies ferroviaires et l’incendie n’était pas « direct et suffisant ». Condamné à un an de prison avec sursis, l’accompagnateur de la voiture-lit allemande avait été considéré comme seul responsable « direct ». Cela avait provoqué la colère des victimes et l’appel du parquet qui, dénonçant les normes de sécurité a minima, avait requis 150 000 euros d’amende à l’encontre des deux compagnies ferroviaires.