« La ville de Strasbourg est aujourd’hui identifiée, à l’échelle française, comme particulièrement touchée par la pollution aux particules fines, dont les enjeux en matière de santé publique sont désormais bien connus. Cette pollution est en grande partie liée au fait qu’elle soit traversée par l’autoroute A35. » Le président UMP du conseil régional d’Alsace a rapidement réagi à l’annonce par la presse de l’abandon du projet du grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg. Une décision qui serait prise par le gouvernement et qu’il déplore. L’ancien ministre estime que « si elle était confirmée, de nombreux Alsaciens et Strasbourgeois vont en effet continuer à pâtir de cette absence ressentie quotidiennement par tous ceux qui sont dans les bouchons, mais aussi indirectement par ceux qui subissent nuisances et pollution. » Cette section autoroutière de 25 km coûterait 540 millions d’euros. Pour lui, l’abandon du GCO, une opération conduite par l’Etat depuis près de 12 ans et sur le point d’être concédée à Vinci, « témoignerait de l’absence d’une vision de moyen et long termes du développement de la région ».