Le « Monsieur Transports » de campagne de François Hollande pendant la campagne présidentielle est confiant pour la mise en œuvre des propositions. « Les dix propositions constituent en quelque sorte la feuille de route », a déclaré le maire de Strasbourg et président du Gart, le 23 mai, au sortir d’une rencontre avec Frédéric Cuvillier et sa ministre de tutelle, Nicole Bricq. Et ce, même s’il y a « des sujets sur lesquels nous n’avons pas abouti à des conclusions définitives ». Roland Ries a notamment évoqué avec eux la possible ouverture à la concurrence sur les lignes ferroviaires régionales et nationales, « un sujet extrêmement sensible, notamment pour les 150 000 agents de la SNCF qui sont inquiets ». La concurrence ne peut en aucun cas être un prétexte au « dumping social, au moins-disant social », a-t-il expliqué, l’idée étant de conserver le socle du statut cheminot dans la future convention collective du transport ferroviaire de voyageurs.