Dans La Charente Libre du 25 mai, le patron UMP de la Charente-Maritime s’exprime sur les projets de rénovation ferroviaire et ses priorités, compte tenu de la participation de RFF revue à la baisse (3,6 M€ au lieu des 9,3 prévus) pour la 2e phase de modernisation de la ligne Saintes – Angoulême par l’automatisation des aiguillages. « La ligne Cognac – Saintes n’est pas notre priorité. La plus intéressante pour nous, c’est Saintes – Niort, via Saint-Jean-d’Angély », explique Dominique Bussereau. Il contrarie en cela Jacky Emon, le vice-président (militant de gauche, sans étiquette) de la commission Transports propres et Intermodalité en région Poitou-Charentes, qui estime lui que « toutes les deux ont leur intérêt, la réalisation de l’une ne doit pas être conditionnée à celle de l’autre ». L’ancien secrétaire d’Etat aux Transports reconnaît cependant la légitimité de la ligne : « Il faut admettre que la future gare LGV d’Angoulême, qui a vocation à devenir importante, nous intéresse aussi et que cette liaison est utile. » Mais il espère que ce sera donnant-donnant : « Nous apportons notre soutien, mais attention, nous espérons bien la réciproque pour la modernisation de la ligne Saintes – Niort. Il ne faut pas qu’on nous fasse le coup de nous lâcher. »