Les sénateurs communistes veulent « rétablir le droit de grève »
10 Avr 2013
Mis à jour le 23 mai 2017
« En voulant instaurer le service minimum dans les transports, l’ancien président de la République a porté une atteinte inacceptable à ce droit constitutionnellement reconnu et qui a permis la conquête des plus grandes avancées sociales dans notre pays, le droit de grève. » C’est ainsi que les sénateurs du groupe CRC expliquent leur démarche. Ils viennent de déposer une proposition de loi pour « améliorer le dialogue social et rétablir le droit de grève des salariés des transports ». Les deux lois sur le service garanti votées en 2007 et 2012 sont jugées « iniques ». En cause, la mise en place de la déclaration individuelle de grève 48 heures à l’avance, qui « amène inévitablement à individualiser le rapport de chaque salarié au mouvement collectif, exerçant ainsi des pressions inacceptables sur les salariés », estiment les sénateurs communistes. Ils espèrent donc que « le nouveau gouvernement, pour donner les gages du changement et rétablir la confiance avec les partenaires sociaux, permette l’inscription à l’ordre du jour de cette proposition de loi ».