Pollution: EELV demande l'automaticité des mesures d'urgence
Une trentaine d'élus et de militants EELV, dont l'ancienne ministre Cécile Duflot et la secrétaire nationale Emma Cosse, se sont rassemblés le 26 septembre devant l'Hôtel de Ville de Paris pour réclamer l'automaticité de la mise en place de la circulation alternée en cas de pic de pollution persistant. Ce rassemblement faisait suite au refus du gouvernement la veille de mettre en place la circulation alternée, alors que les conditions réglementaires requises étaient réunies, et que la mairie de Paris en avait fait la demande.
"Ce n'est pas parce que les élections sont passées que la pollution s'est arrêtée. Il faut que la circulation alternée soit automatique (…) Paris est la ville la plus polluée d'Europe, ça ne peut plus durer", a affirmé Cécile Duflot.
L'adjoint de la maire de Paris chargé des Transports Christophe Najdovski a en outre demandé la baisse de la TVA sur les transports (de 10 à 5,5% comme en 2012), et la définition d'un cadre réglementaire permettant la mise en place à Paris d'une "zone à basse émission", où la circulation serait restreinte aux véhicules les moins polluants. "Il y en a 200 en Europe, zéro en France !", s'est-il exclamé.
L'adjoint chargé de la Santé Bernard Jomier a de son côté affirmé que la pollution était responsable de "30.000 morts" prématurés par an en France, "ce n'est pas admissible", a dit ce médecin.
Le groupe UDI-MoDem au Conseil de Paris a de son côté demandé dans un communiqué la mise en place de manière "systématique" d'un plan "pic de pollution", "toujours le même, et dès le premier jour de pic de pollution".
Publié le 10/12/2024
Publié le 10/12/2024