Mexique : l’appel d’offres pour la LGV relancé
Le gouvernement mexicain a défendu, le 7 novembre, l'annulation abrupte de l'attribution de la construction de la première LGV du pays, 210 km devant relier Mexico à Queretaro, au centre, afin de « donner plus de temps » au processus et « permettre la possible participation d'un plus grand nombre de fabricants de trains », a expliqué Gerardo Ruiz Esparza, ministre des Communications et des Transports.
Le 3 novembre, le gouvernement mexicain avait annoncé qu'un consortium mené par le groupe chinois China Railway Construction, associé à quatre sociétés mexicaines et une française, Systra, filiale de la SNCF et de la RATP, réaliserait cette LGV, la première en Amérique latine.
Trois jours après, le 6 novembre au soir, le président a fait annoncer par son ministre, Gerardo Ruiz Esparza qu'il annulait cette décision « en raison des doutes et des inquiétudes surgies dans l'opinion publique ».
L'appel d'offres initial avait été lancé, le 15 août, pour une durée de 60 jours. Le contrat, d'une valeur de 50,8 milliards de pesos (3 milliards d'euros), portait sur la construction de la voie ferrée, l'achat d'équipements et de voitures, ainsi que l'entretien du train.
Seize entreprises étrangères avaient renoncé à présenter leur offre à la date butoir du 15 octobre en raison de la brièveté des délais, parmi lesquelles Mitsubishi, Alstom, Bombardier et Siemens.
Publié le 10/12/2024
Publié le 10/12/2024