La filière ferroviaire demande à l'Etat des mesures d'urgence pour passer le cap 2016-2018
L’ingénierie et les industries mécaniques se sont jointes aux industriels du ferroviaire pour demander à l’Etat d’agir au plus vite…
, vu la situation alarmante de la filière ferroviaire. Le 19 novembre, une réunion du Comité stratégique de la filière ferroviaire avait alerté sur la menace de la destruction de 10 000 à 15000 emplois. Le 4 décembre, la Fédération des industries mécaniques, Syntec-Ingénierie et la FIF ont déploré ensemble le manque de commande publique, mais ont aussi pointé les défauts du système ferroviaire en France.
Syntec-Ingénierie avait déjà publié cet été un communiqué alarmant sur l’état de l’ingénierie d’infrastructures. Au sein de la filière ferroviaire, rappelle aujourd’hui le syndicat, « la France dispose d’un ensemble d’ingénierie de premier ordre : près de 8 000 ingénieurs travaillent dans des sociétés indépendantes, dont plus de la moitié sur le marché domestique. Leaders mondiaux, les acteurs de l’ingénierie française interviennent dans 73 pays et sur la moitié des métros dans le monde.»
Syntec-Ingénierie rappelle que le marché domestique de l’ingénierie ferroviaire représentait jusqu’ici 550 millions d’euros par an, avant tout porté par les investissements importants dans la grande vitesse. Ceux-ci« chutent brutalement ». Le renouvellement du réseau existant devait prendre le relais. Mais « les indispensables investissements destinés à moderniser et maintenir le réseau et la sécurité risquent eux aussi de ne pas êtr
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Publié le 10/12/2024
Publié le 10/12/2024