Ce 1er décembre doit être signée une « convention de financement pour établir les liaisons manquantes entre la France et l’Espagne » à Canfranc (gare frontière franco-espagnole). Les trois partenaires sont Alain Rousset (président du conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine), Javier Lambán (président de l’Aragón) et, pour l’Union européenne, Herald Ruijters, directeur Transport innovant et durable à la Commission de Bruxelles.
L’opération porte sur la reconstruction de la section béarnaise Bedous – tunnel du Somport – Canfranc (34 km), sur l’amélioration des capacités existantes entre cette gare et Saragosse (capitale de l’Aragón), et sur les possibilités d’exploitation de cette ligne transpyrénéenne remise ainsi sur les rails entre Pau et Saragosse.
S’appuyant sur le Mécanisme communautaire pour l’interconnexion en Europe (MIE), le financement prévoit 15 millions d’euros pour les études, prises en charge par moitié par l’UE, laquelle assumerait ensuite 40 % des travaux. Le coût global de la réouverture de la voie ferrée Pau – Canfranc – Saragosse avait été estimée fin 2016 à 450 millions d’euros.
M. G.