Un an et demi après l’arbitrage de Jean-Louis Borloo sur le tracé des métropoles du Sud, « l’avenir continue de s’assombrir pour la future LGV Paris – Nice », estime le vice-président de la région Paca, délégué aux investissements régionaux.
Car, « alors que l’Etat rogne sur tous les budgets, sur tous les grands investissements et qu’il diminue sa dotation aux collectivités territoriales, le coût du tracé Sud apparaît bien trop exorbitant pour avoir une chance de voir le jour ». Selon Jean-Marc Coppola, « en 2010, comme déjà en 1989, le manque de courage politique et de vision à long terme risque de priver une région et ses d’habitants d’une infrastructure en adéquation avec notre époque et ses préoccupations ».