La dépénalisation du stationnement un an après
La réforme sur la dépénalisation du stationnement s’est mise en place le 1er janvier 2018. Un an après, la deuxième table ronde organisée par VR&T le jour de la remise des prix du Palmarès des Mobilités a été l’occasion de dresser un premier bilan.
C’est une réforme compliquée. Jean-Laurent Dirx, président de la Fédération nationale des métiers du stationnement (FNMS) rappelle qu’auparavant, le stationnement relevait du pénal et que les amendes s’élevaient uniformément à 17 euros. « La loi sur la dépénalisation a instauré le Forfait post stationnement (FSP) pour les personnes ne payant pas leur parking. Chaque collectivité a eu la possibilité de définir son barème. » Le président de la FNMS souligne qu’il a fallu faire de la pédagogie auprès des automobilistes, mais qu’il n’y a pas eu d’inflation des tarifs de stationnement. « Seules 7 % des villes les ont augmentés, 91 % n’y ont pas touché et 2 % les ont baissés. Quant au tarif du FSP, il est en moyenne de 25 euros et dans 80 % des villes il est égal ou inférieur à 27 euros. Les villes de Lyon et Paris qui ont mis leur FSP à 60 euros sont des exceptions. »
La dépénalisation s’est accompagnée d’innovations technologiques. La moitié des villes proposent le paiement par mobile. Certaines municipalités ont profité de l’occasion pour améliorer ...
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Retrouvez l’article La dépénalisation du stationnement un an après dans le magazine VR&T n°619