Après une année particulièrement difficile, le fret ferroviaire est-il en train de trouver des pistes d’amélioration ? André Thinières, délégué Objectif OFP, dresse un bilan de l’année qui vient de s’écouler et expose les principales propositions du collectif 4F. Ces thèmes devraient être évoqués au cours de la conférence organisée aujourd’hui par l’association.
VRT. Quel bilan faites-vous de l’année 2020 ?
André Thinières. Après un trafic paralysé fin 2019 par un mois de grève, la pandémie est venue parachever les mauvaises performances du secteur. Nous savons d’ores et déjà que les résultats de l’année 2020 seront très inférieurs à ceux de 2019, déjà diminués à cause de la grève du mois de décembre. Le confinement a rendu le fret difficile et coûteux – la rotation du personnel complexifié par la quarantaine ou par la maladie, l’impératif de distanciation sociale et ses répercussions sur le positionnement des équipages, les difficultés d’hébergement de ceux-ci – mais il a aussi montré sa bonne performance. Dès le courant du mois d’avril, le fret est passé de 40 % à 70 % de sa capacité et nous n’avons plus refusé aucun train. Depuis septembre, nous faisons fait 85 % du nominal, mais 100 % des demandes sont satisfaites. Reste que l’économie, elle, n’a pas repris à 100 %. En termes financiers, le système a beaucoup souffert.
VRT. Comment l’Etat vous a-t-il aidé ?
A. T. Pour compenser l’impact négatif de la grève et la perte de revenu à cause de la pandémie, l’Etat fait un effort indiscutable avec le chômage partiel et la prise en charge de la totalité des péa
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