Comment préparer l’après pétrole ?
A partir de 2020, les collectivités devront opter obligatoirement pour des motorisations considérées comme propres pour au moins la moitié de leurs achats lorsqu’elles renouvelleront leurs flottes, conformément à la législation sur la transition énergétique. Quels pourraient être leurs choix ? Eléments de réponse lors de notre troisième table ronde.
En 2001, le dépôt de bus de Toulouse a été rasé par l’explosion d’AZF qui a détruit 300 véhicules. Pour les renouveler, la ville a décidé de passer au gaz. « Les débuts n’ont pas été simples », se souvient Jean Michel Lattes, premier adjoint au maire et vice-président de Toulouse Métropole, « mais aujourd’hui cela fonctionne bien ». La moitié des bus de la ville sont au gaz, et la flotte est complétée par des bus hybrides et quelques électriques. « Nous continuons à commander des bus au gaz, mais nous allons lancer une ligne électrique en test. Car nous estimons que le gaz reste
une technologie polluante. On s’oriente vers un mix électrique/hydrogène à un horizon lointain. » Catherine Brun, directrice Commerciale de GRTgaz, rappelle que « même s’il reste des émissions de CO2 avec le gaz, c’est moins qu’avec le diesel. Et l’intérêt de passer en électrique dépend de la façon dont l’électricité est produite. Si c’est à partir de charbon, ce n’est pas solution pertinente écologiquement. » Ce qui n’est bien sûr pas le cas en France.
Catherine Brun ajoute
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