Club VR&T. Où en est la révolution des Transports en Ile-de-France ?
Près de deux ans après l’élection de Valérie Pécresse à la présidence de la région Ile-de-France, le Club VR&T recevait Stéphane Beaudet, juste avant la cérémonie de remise des Grands prix de la région capitale. Le vice-président du conseil régional chargé des Mobilités et vice-président d’Ile-de-France Mobilités a dressé un premier bilan de leur action.
« Avec Valérie Pécresse nous avons lancé la révolution des transports. Mais il faut rester modeste. Nous sommes conscients que deux ans après notre arrivée à la région, le quotidien des utilisateurs des transports reste difficile, et qu’il reste bien plus à faire que ce que nous avons déjà accompli », reconnaît Stéphane Beaudet.
La nouvelle équipe s’est donné les moyens de réaliser la régénération des transports publics. « Nous nous sommes battus avec RFF et SNCF réseau pour atteindre un niveau d’investissement convenable. On avait longtemps stagné entre 300 et 500 millions d’euros par an. Nous avons enfin atteint les 800 millions. Ce qu’il faudra maintenir pendant dix ans pour rattraper le retard pris. » La promesse faite de parvenir à 700 rames neuves ou rénovées au cours du mandat est tenue. « Nous en avons déjà acté 708, et nous serons à 1 200 trains neufs ou rénovées d’ici 2025. » Le tout pour un coût de 24 milliards. « Il faudra encore patienter pour voir ces trains circuler, mais l’engagement a été pris », se félicite M. Beaudet. Pour améliorer les déplacements des Franciliens, la région veut aussi développer les kilomètres de bus là où on manque d’offres de transport. Aussi a-t-elle lancé un nouveau plan bus prenant en compte les 5 000 propositions faites par les usagers et les collectivités. « Nous avons lancé le Grand Paris des Bus. C’est-à-dire une rénovation du réseau à très grande échelle. Nous avons engagé un travail titanesque pour réorganiser structurellement les lignes en prenant en compte la répartition des populations. » Ce renfort d’offres devra être déployé sur le réseau de bassin.
« Nous avons aussi commencé à renforcer le réseau de bus de nuit. Sur certaines lignes nous avons doublé la fréquence des Noctilien, et nous allons continuer. Et puis nous avons développé des lignes pôle à pôle, là où il n’y a pas d’offre train de banlieue à banlieue, de manière à répondre à une attente très forte des usagers. » La nouvelle équipe vise 100 % de bus propres dans les zones urbaines en 2025 et sur l’ensemble de l’Ile-de-France d’ici 2029. « Cela peut paraître loin, mais il faut prendre en compte que la durée de vie d’un bus, c’est 14 ans », justifie M. Beaudet.
Valérie Pécresse a aussi ouvert le débat de la route dans les transports publics. « Le mur étanche qui existait e
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Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal