TAD : les communes autour d’Oloron pourraient s’allier avec le conseil général
Le conseil communautaire du Piémont oloronais (25 000 habitants et 24 communes) va lancer une étude pour connaître les besoins en transports en commun des habitants du territoire. Le conseil communautaire du Piémont oloronais (25 000 habitants et 24 communes) va lancer une étude pour connaître les besoins en transports en commun des habitants du territoire. Il pourrait choisir la proposition du conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Les deux parties signeraient un contrat qui formaliserait le service. Il permettrait de desservir les zones rurales peu denses, et offrirait un moyen de locomotion pour les plus âgés comme les plus jeunes sans véhicules. Les premiers pourraient gagner les commerces ou les services publics, et les ados leurs clubs sportifs ou leurs amis. Déjà, deux communautés de communes du département ont choisi de mettre en place un transport à la demande en partenariat avec le conseil général. La communauté de communes de Lacq, qui a lancé son TAD Mobilacq 64 en mai dernier, et la communauté de communes du Pays de Nay, dont le service Mobi Pays de Nay 64-Le Petit Bus a vu le jour en janvier 2013.
Dans les deux cas, le fonctionnement est identique. L’intercommunalité définit, en concertation avec les communes, un certain nombre de points d’arrêt où les usagers doivent se rendre pour emprunter le bus. Seules les personnes à mobilité réduite sont prises en charge à leur domicile. Mais rien ne dit, à ce stade, que la communauté de communes du Piémont oloronais adoptera ce modèle. Une enquête a été lancée pour définir les besoins et les réponses à apporter. Elle sera financée par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques à hauteur de 80 %. Autre incitation de la part du département, le financement de l’achat de véhicules jusqu’à neuf places et une prise en charge de la moitié du déficit d’exploitation.
Y.?G.
Le succès de la navette urbaine d’Oloron
En matière de transports publics, la ville d’Oloron possède déjà une longueur d’avance. Depuis juin 2011, la ville, qui compte 11 700 habitants, s’est dotée d’une navette urbaine. Très rapidement, cette navette a trouvé son public, au point que l’expérience, prévue d’abord pour six mois, a été renouvelée deux fois depuis. Le réseau compte désormais quatre lignes et 52 arrêts. La vente des abonnements a été multipliée par deux au cours de la deuxième période d’expérience de six mois. Dans le même temps, 21 000 trajets ont été effectués. Reste à savoir comment cette navette urbaine s’articulera avec un possible réseau intercommunal.
Publié le 10/12/2024