Le bus à l’hydrogène prêt pour l’industrialisation
Le bus zéro émission, électrique à hydrogène, arrive en France. Ce type de véhicules qui ont déjà fait leurs preuves en Europe avec plus de 8 millions de kilomètres parcourus en dix ans révolutionnent la mobilité… en apportant une solution zéro émission tout en conservant les performances d’un véhicule diesel (autonomie, vitesse etc.). Au travers du Fuell Cells & Hydrogen Joint Undertaking (FCH-JU), l’Europe stimule ce déploiement. Elle a lancé en 2014 une étude sur la stratégie de commercialisation de ces bus, avec pour objectif de générer des commandes groupées – 200 à 300 bus – permettant de passer de la R&D à l’industrialisation. Elle prépare désormais le lancement d’un appel à projets début 2016 pour consolider cette phase d’industrialisation.
C’est dans ce contexte que le cluster H2Bus France a été créé en mars 2015, dans le but de favoriser l’exploitation de bus à hydrogène sur le territoire national. Constitué d’autorités organisatrices des transports et d’opérateurs[1], il traite des aspects techniques, réglementaires et financiers avec le soutien du FCH-JU. Ce dernier a mandaté la société bordelaise Hydrogène de France pour coordonner les actions du cluster France en Italie du Sud, Espagne, Portugal et Grèce. L’objectif est de construire la feuille de route française, en lien avec l’initiative européenne.
[1]Bordeaux Métropole, La Communauté Urbaine de Cherbourg, la Communauté de l’Agglomération Havraise (Codah), la Société d’économie mixte des transport en commun de l’agglomération nantaise (Semitan), Métropole Rouen Normandie, la Communauté d’agglomération Grand Dole, Montélimar Agglomération, le Syndicat Mixte des Transport Artois-Gohelle, la mairie de L’île d’Yeu… D’autres membres sont en cours d’intégration.
Publié le 10/12/2024