Une étude relativise l'importance de CDG Express
En réalisant un benchmark sur 55 aéroports dans le monde pour évaluer la qualité de leur desserte, l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France revient sur quelques idées reçues. Notamment celle selon laquelle l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est mal desservi. Dans ces conditions, CDG Express, le projet de desserte ferrée rapide et directe entre l’aéroport de Roissy et Paris, n’est peut-être pas aussi indispensable que le disent ses promoteurs.
Nicolas Boichon, qui a réalisé cette étude répond à nos questions.
Ville, Rail & Transports. Quel était le but de ce benchmark ?
Nicolas Boichon. L’idée, c’était de tester les préjugés que l’on entend à propos des dessertes des aéroports parisiens qui sont souvent critiqués. Nous voulions voir comment ils se positionnent par rapport à leurs concurrents dans le monde.
C’est un sujet important parce que d’une part, ils représentent de véritables moteurs pour l’économie francilienne, d’autre part, ils renvoient une image de la capitale : le tiers des passagers des aéroports parisiens ne verront de Paris que l’intérieur des aérogares.
VR&T. Comment jugez-vous ces dessertes ?
N.B. Orly est un aéroport vieillissant qui fait actuellement l’objet de gros travaux. Il est compact. Il présente à la fois de nombreux atouts pour les compagnies aériennes mais aussi de nombreux handicaps au niveau de son accessibilité. Pour un aéroport aussi proche de la ville (20 km de Paris), sa desserte par le RER et Orlyval est anormalement lente et anormalement chère. Le billet coûte 12 euros. Le bus est moins cher et plus rapide. Et même les taxis sont relativement peu chers.
Quand il sera
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Publié le 10/12/2024