Menace sur le développement des TAD en Midi-Pyrénées
Charles Marziani, vice-président en charge des transports au conseil régional Midi-Pyrénées, est inquiet de la réforme des collectivités de décembre 2010 qui limite les financements croisés entre collectivités territoriales. Charles Marziani, vice-président en charge des transports au conseil régional Midi-Pyrénées, est inquiet de la réforme des collectivités de décembre 2010 qui limite les financements croisés entre collectivités territoriales. « La solidarité concernant les transports en commun dans les territoires ruraux va en souffrir », prévient l’élu communiste.
Le conseil régional de Midi-Pyrénées, qui n’est pas autorité organisatrice du transport à la demande (TAD), encourage son développement en intermodalité avec les TER (trains et cars régionaux) dans les zones rurales. Il a voté en décembre 2010 une subvention de 424 000 €, correspondant à 30 à 45 % du déficit d’exploitation des TAD, en complément du financement des départements, intercommunalités et communes. La base de 30 % est augmentée de 5 % si le TAD est organisé par une intercommunalité au lieu d’une commune seule, de 5 % si le TAD bénéficie d’une centrale de réservation commune à plusieurs transporteurs et de 5 % en cas de rabattement sur une gare TER. « L’objectif de ces aides supplémentaires est de créer un effet de réseau de transport régional et d’offrir une lisibilité plus grande », explique l’élu régional.
Sept nouveaux TAD ont été créés en 2010, portant l’ensemble de ces services à 123, effectuant 93 000 voyages annuels dans les huit départements de Midi-Pyrénées : 9 en Ariège, 35 en Aveyron, 16 en Haute-Garonne, 16 dans le Gers, 23 dans le Lot, 10 dans les Hautes-Pyrénées, 9 dans le Tarn et 5 dans le Tarn-et-Garonne. D’autres services sont en projet pour 2011, mais leur avenir est désormais plus incertain.
Publié le 10/12/2024