Pour financer le transport public, le secteur tente d'autres ressources
A quelques heures de la déclaration de politique générale de Michel Barnier devant l’Assemblée nationale, son ministre des Transports, François Durovray, ne pouvait se montrer à Strasbourg pour inaugurer, comme c’est la tradition, le salon européen des Transports (EURO Mobility qui s’est ouvert le 1er octobre). Mais il sera là jeudi. Et il est attendu de pied ferme.
Toutefois, il y a quelques jours, toujours à Strasbourg, mais cette fois pour le Congrès des Régions, le nouveau ministre très au fait du sujet de la mobilité, et défenseur du « choc d’offre » pour inciter les Français à abandonner le volant de leur voiture, n’a pu qu’évoquer de nouveaux modèles de financement.
Dans l’expectative du tour de vis budgétaire que s’apprête à imposer le gouvernement, Louis Nègre, président du Gart, l’association des élus locaux en charge des transports, n’a pas caché sa colère lors de la conférence inaugurale du salon : « Je bous [du verbe bouillir] devant ces incohérences, il y a un mal français qui s’appelle Bercy, » a tancé l’élu des Alpes- Maritimes. « Je n’aurai qu’une question à poser à François Durovr
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Publié le 10/12/2024