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SNCF/Renfe : un opérateur commun en vue

Publié le 21/10/2008 à 10h00 , mise à jour le 23/05/2017 à 01h55

L’objectif est clair, offrir huit allers-retours en TGV jusqu’à Barcelone, puis Madrid La SNCF attend avec impatience la grande vitesse entre Perpignan et Figueras. Elle s’y prépare avec son homologue espagnol, la Renfe. Cet été, lors du Sommet de Saragosse, les deux présidents des compagnies, Guillaume Pepy et José Salgueiro Carmona, ont signé une lettre d’intention pour créer d’ici à la fin de l’année une société commune d’exploitation des trains. Elle sera chargée de proposer une politique tarifaire commune, définir les dessertes et l’offre commerciale, puis évoluera avec le temps. Dès 2010, chaque entreprise exploitera ses propres trains : la SNCF proposera deux allers-retours en TGV partant de France jusqu’à Figueras et la Renfe alignera trois allers-retours avec du matériel S 130 jusqu’à Perpignan. En 2012, lorsque les infrastructures iront à Barcelone, la société proposera une offre commune, avec un parc dédié, sur des relations comme Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux et Barcelone. Ce qui est une véritable nouveauté dans les partenariats montés jusqu’à présent par la SNCF. L’objectif est d’offrir huit allers-retours entre les villes françaises et Barcelone, dont trois prolongés jusqu’à Madrid à l’horizon 2014. La part des trafics domestiques devrait être importante, ce qui conditionnera la rentabilité du projet. « L’international seul ne suffira pas. Nous ne sommes pas sur des business comme Eurostar ou Thalys, qui se suffisent à eux-mêmes. Nous sommes sur des business plus modestes », estime Franck Bernard, directeur Europe de Voyageurs France Europe. « Les infrastructures vont peu à peu nous permettre d’aller très loin en Europe. C’est intéressant. Elles vont nous pousser à inventer des relations nouvelles, comme Barcelone – Toulouse ou Barcelone – Marseille ou encore Madrid – Montpellier. Ces liaisons nous permettront de créer du trafic », estime de son côté Mireille Faugère, directrice de VFE. La société détiendra un parc de 17 TGV Duplex provenant de commandes passées par la SNCF. Elles devront être équipées en ERTMS et faire l’objet d’aménagements pour circuler sur les deux réseaux. Actuellement, les deux entreprises planchent sur la forme que prendra la nouvelle filiale, qui sera détenue à 50-50. « La question de la répartition des recettes est ouverte. Et celle des apports respectifs des deux entreprises aussi. Jusqu’à présent, lorsque nous montions des partenariats, on créait une entité d’offres mais qui ne distribuait pas de billets, ni ne possédait de rames. Ces coopérations sont réussies du point de vue commercial. Mais elles sont difficiles à faire vivre. Désormais, comme nous allons évoluer dans un univers concurrentiel, nous voulons que nos filiales soient plus réactives. Avec la Renfe, nous voulons construire quelque chose de très puissant », affirme Franck Bernard. Jusqu’à créer une nouvelle entreprise ferroviaire ? La question est posée. Elle est compliquée et longue à résoudre, avant tout pour des questions juridiques et administratives, estime-t-il. Or, les deux entreprises veulent aller vite. D’où l’idée d’avancer par étapes, avant d’aboutir peut-être un jour à l’intégration ultime. La naissance de cette société signerait sans doute la fin d’Elipsos, l’entreprise commune mise en place par la SNCF et la Renfe pour gérer les trains de nuit. Une société qui n’arrive pas à progresser face à la concurrence féroce des compagnies aériennes à bas coûts. L’arrivée du TGV, autre concurrent redoutable, devrait en avoir raison.
 

Marie-Hélène POINGT

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