Pécresse et Najdovski : apaisement général et cohabitation douce
20 Mar 2017
Mis à jour le 15 juin 2017
Opération déminage pour Valérie Pécresse, en guerre depuis septembre contre la piétonnisation des voies sur berge rive droite à Paris instaurée d’autorité par la municipalité et toujours en phase
expérimentale. La présidente (LR) de la région Ile-de-France a présenté le 14 mars deux scénarios alternatifs, qui seront proposés aux différentes parties prenantes – préfecture de police, Ville de Paris, Métropole du Grand Paris. Ils sont assortis de douze mesures d’accompagnement. Elle a assuré vouloir ainsi « sortir du blocage entre Paris et la banlieue ».
Toutefois ses deux scénarios, issus des bureaux de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile-de-France envisagent un retour « soft » et momentané des voitures sur les quais bas de la Seine. Parmi les douze mesures, dont cinq concernent directement les transports en commun ou l’intermodalité, figure tout de même la réouverture d’une voie apaisée sur les quais bas. Une mesure facile à mettre en œuvre étant donné que la file en question a été préservée sur demande de la préfecture de police pour les secours en cas de situation grave. Apaisée… selon le scénario 1 (dit « apaisement général »), à 30 km/h. Mais pas vraiment selon le scénario 2 ( « cohabitation douce ») qui, à 50 km/h, redonnerait à la voie Georges-Pompidou une fonction de voie de transit puisque les véhicules n’auraient plus de bretelle de sortie vers les quais hauts. Ce dont la municipalité parisienne ne veut absolument pas entendre parler…
L'accès à la totalité de l'article ( 1261 mots) est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez l’article Pécresse et Najdovski : apaisement général et cohabitation douce dans le magazine VR&T n°598