Elles/ils ont dit
Mis à jour le 20 juin 2017
Les priorités d’Elisabeth Borne vont s’organiser autour des « besoins de mobilité de la vie quotidienne », a indiqué la nouvelle ministre des Transports, répondant à des questions de journalistes, le 16 juin, en marge du salon Viva Technology à Paris. « On a besoin, plus que jamais, de toutes les innovations pour améliorer rapidement les services de mobilité, apporter des solutions dans tous les territoires », a-t-elle précisé.
La ministre a également jugé « important de ne pas tabler uniquement sur des nouvelles infrastructures, d’abord parce qu’il y a des besoins très importants sur les réseaux existants ».
« Les gens aujourd’hui ne veulent pas qu’on leur dise “dans 15 ans ça ira mieux“, il faut qu’on soit capables d’être agiles et innovants et d’apporter des améliorations maintenant », a-t-elle insisté, estimant que « la contrainte financière est peut-être aussi l’occasion de penser autrement la mobilité ».
Sa feuille de route devrait être détaillée durant l’été. « Tous les ministres sont en train de préparer la leur, on va rendre notre copie et puis tout ça va être discuté avec le Premier ministre, et lui-même fait sa déclaration de politique générale début juillet, donc c’est dans la foulée que chaque ministre pourra présenter sa propre feuille de route », a-t-elle expliqué.
Guillaume Pepy. « Si nous voulons être l’assistant personnel des mobilités de chacun, nous devons avoir les bus, les autres trains, voire BlaBlaCar, car ce que les gens souhaitent, c’est avoir un site avec la plus large palette de choix possibles. Notre véritable métier c’est celui de place de marché », affirme le dirigeant de la SNCF à La Tribune , pour qui « le plus gros concurrent, c’est Google ! ».
Aurélien Taché. « Nous avons besoin de trains plus nombreux et plus réguliers », a expliqué le candidat LREM dans la Xe circonscription du Val-d’Oise le 13 juin à la ministre des Transports, Elisabeth Borne, arrivée par le RER en gare de Cergy-Saint-Christophe, pour échanger avec celui qui venait d’éliminer lors du 1er tour le socialiste Dominique Lefèvre, patron de l’agglomération de Cergy-Pontoise. « Et il va falloir vraiment regarder le problème des deux opérateurs présents sur la ligne, via l’interconnexion entre la SNCF et la RATP à Nanterre. Je pense que nous avons des marges de manœuvre pour améliorer le RER A », a ajouté Aurélien Taché. Des propos repris le 14 juin dans le leparisien.fr.
Bruno Gazeau. « Si on veut réduire le prix du train de façon durable, la SNCF doit traiter les causes des surcoûts. Cela suppose de mettre en œuvre les principes d’exploitation du low cost de l’aérien en saturant l’utilisation du parc dimensionné pour couvrir les heures de pointe. Cela implique le maintien de circulation en heures creuses, en début de matinée, en fin de soirée, voire de nuit, le train en place assise restant nettement plus confortable et plus rapide que l’autocar ».
Le 9 juin, le président de la Fnaut s’est exprimé lors d’une conférence de presse sur la tarification Grandes lignes de la SNCF.