Aussitôt installé au ministère des Transports, François Durovray sécurise les engagements de l’Etat pour les mobilités en Ile-de-France, jusqu’en 2027. Ce proche de Valérie Pécresse, aguerri aux transports et qui a longtemps siégé au conseil régional, a signé le 24 septembre l’avenant mobilités du contrat de plan entre l’Etat et la région. Les négociations patinaient depuis un an.
Montant total des investissements : 8,4 Mds€ répartis entre 3,7 Mds€ pour la région, 3 Mds€ pour l’Etat et 1,7 Mds€ pour les collectivités locales, Ile-de-France Mobilités, la RATP et la SNCF.
RER, tramway, lignes Durovray
La majorité de ces montants, 7,4 milliards, sont consacrés aux transports du quotidien, auxquels s’ajoutent 100 M€ pour le covoiturage et les voies réservées aux autocars express, appelons-les « lignes Durovray », puisque l’actuel ministre en est l’ardent défenseur. Suite à son rapport sur le sujet, la région avait lancé 50 lignes, Valérie Pécresse en annonce maintenant une centaine d’ici à 2030.
Les investissements portent en priorité sur la régénération du réseau des RER B et D, l’électrification de la dernière branche vers la Ferté-Millon, et le financement du système de signalisation Nexteo pour assurer la régularité des RER. Se voient également financés le prolongement d’Eole jusqu’à Mantes-la-Jolie, l’extension des lignes de tramways T1, T12 , T7, T3, T13, d’autobus à haut niveau de service Tzen 3, 4 et 5, des prolongements de lignes de métro (11 et 12), des interconnexions du futur réseau Grand Paris Express avec le réseau ferroviaire (Villiers-Champigny-Bry, ligne H à Pleyel), et l’adaptation des pôles d’échanges multimodaux comme Val de Fontenay.
Les routes s’arrogent 620 M€ du magot, voies réservées au covoiturage et aux cars express inclus.