Les Jeux paralympiques n’ont pas seulement déclenché beaucoup d’enthousiasme. Ils ont aussi mis sur le devant de la scène la question de l’accessibilité des transports publics. Le 26 août, Valérie Pécresse se disait prête à lancer, en partenariat avec l’Etat et la Ville de Paris, un projet de « métro pour tous », nécessitant entre 15 à 20 milliards d’euros sur une vingtaine d’années. Une charge qui pourrait être répartie à égalité entre les trois entités, proposait-elle.
Le 5 septembre, la présidente de la région Ile-de-France signait, avec Paris et l’association APF-France Handicap, un pacte pour un métro accessible aux personnes à mobilité réduite. Un chantier « titanesque« , pour reprendre le terme de celle qui est aussi présidente d’Ile-de-France Mobilités et considère ce chantier comme prioritaire au nom de la transition écologique et en raison du vieillissement de la population.
Si les constructions de gares nouvelles intègrent forcément l’accessibilité dans leur cahier des charges , le réseau historique du métro parisien représente un « point noir » pour les personnes en situation de handicap, rappelle l’élue. Seuls 25 % des stations de RER, métros et tram seraient accessibles. Valérie Pécresse souhaite former un groupe de travail avec l’Etat, la région, IDFM, Paris, les communes avoisinantes ainsi qu’avec la RATP pour avancer sur la question.