Autocars longue distance : déjà 50 millions de pertes pour la DB
La FNTV (fédération nationale des transports de voyageurs), qui organise… class= »MsoNormal »>
son congrès annuel le 8 octobre à Paris, réclame la libéralisation du transport par autocar en France, en se basant sur un récent avis de l’Autorité de la concurrence. Et elle cite souvent en exemple l’Allemagne. Pourtant, si depuis la libéralisation du marché, le nombre de lignes et de prestataires a explosé outre Rhin, la course au moins-disant tarifaire semble difficilement tenable économiquement.
Libéralisé en 2013, le marché de l’autocar longue distance y a connu une croissance exponentielle : en 2013, 9 millions de passagers ont emprunté l’une des 255 lignes (on en comptait 62 en janvier 2013) qui sillonnent l’Allemagne. Mais ce marché a deux visages. S’il fait encore figure d’Eldorado – en juin, Torben Greve, p. d.-g. du leader du marché, Mein Fernbus, tablait sur un chiffres d’affaires de 200 millions d’euros pour l’ensemble de la branche –, les sociétés peinent à afficher des bénéfices, tant la concurrence vers les tarifs les plus bas est effrénée.
Avant la libéralisation, le secteur était composé d’une myriade d’entreprises souvent familiales, opérant très peu de véhicules sur des trajets courts, régionaux ou intra-régionaux. Aujour
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Publié le 10/12/2024
Publié le 10/12/2024