Cars et bus propres en 2025 ? les professionnels disent niet
De l’affichage aux volontés réelles en matière de bus et d’autocars basses émissions, y aurait-il un fossé ? La véhémence et la rapidité
de protestation des professionnels, FNTV et UTP réunies pour l’occasion – et même associés aux routiers de Otre et Unostra – contre des mesures législatives contraignantes amènent à se poser la question. Le 20 mai, en seconde lecture de la loi de transition énergétique, les députés ont en effet voté un amendement gouvernemental visant à exiger des collectivités locales, syndicats de transports et autres propriétaires de flottes supérieures à 20 véhicules de TC, que 50 % de leurs achats soient constitués de véhicules à faibles émissions à partir de 2020, et 100 % à compter de 2025.
« Dans le contexte actuel de restrictions budgétaires, cette initiative aura des conséquences extrêmement défavorables pour les transports publics », réagissent les professionnels, au premier rang desquels les autocaristes. La question est évidemment financière, sachant qu’un bus dit « propre » coûte environ 30 % plus cher à l’achat qu’un véhicule roulant au gazole. Mais il sera aussi moins coûteux en énergie lors de son cycle de vie…
Pour mémoire, l’ex-PDG de la RATP avait pris sa calculette au moment de l’adoption de son ambitieux plan « bus
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Publié le 10/12/2024
Publié le 10/12/2024