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Ewa

Alstom engrange une commande de près d’un milliard pour 60 rames de RER en Ile-de-France

EOLE RER E

Alstom a annoncé le 26 avril avoir reçu une commande supplémentaire de près d’un milliard d’euros pour fournir 60 rames de RER supplémentaires destinées aux lignes D et E du réseau d’Ile-de-France. Ces rames constituent la première levée d’option du contrat-cadre signé en 2017 entre la SNCF (mandatée par l’autorité organisatrice des transports franciliens) et un groupement associant Alstom et Bombardier Transport (racheté début 2021 par le premier) et qui portait sur une première tranche ferme de de 71 trains.

Les premières rames pour la ligne E sont actuellement en « tests d’intégration« , indique le constructeur. Leur livraison, initialement prévue en 2021, a pris deux ans de retard, au grand dam de Valérie Pécresse.

 

Ewa

Nouvel accord-cadre pour des trams Citadis d’Alstom à Strasbourg

Tram Citadis CTS Strasbourg pont Kehl

Déjà la troisième génération de tramways pour le réseau strasbourgeois, en service depuis fin 1994. Après les Eurotram du groupement Socimi/ABB, puis les Citadis 403 d’Alstom, dont la dernière livraison a commencé fin 2021, l’Eurométropole de Strasbourg et la CTS ont lancé un nouvel appel d’offres, remporté une fois de plus par un matériel roulant Citadis d’Alstom.

L’accord-cadre conclu porte sur au moins deux tranches de trams, une de 12 puis une de 10. « D’autres rames pourront être commandées durant les huit années de l’accord-cadre afin de répondre aux besoins de l’offre de transport de l’Eurométropole », ajoute Alstom, qui devra assurer les premières livraisons en mars 2025, pour une mise en service prévue à la fin de la même année. Neuf sites Alstom français se partageront la production du nouveau tram : La Rochelle (conception et assemblage), Le Creusot (bogies), Ornans (moteurs), Villeurbanne (électronique embarquée et cybersécurité), Aix-en-Provence (centrales tachymétriques), Sens, Gennevilliers et Saint-Florentin (disques et garnitures de frein), ainsi que Saint-Ouen (design).

Long de 45 m et large de 2,40 m, le nouveau Citadis pour Strasbourg sera doté, de chaque côté, de 8 portes doubles, entièrement vitrées, de 1,30 m d’ouverture, y compris aux extrémités. Au total, 286 voyageurs pourront y être accueillis, en conformité avec l’arrêté PMR, ce tram étant doté de boutons d’ouverture de porte « à bonne hauteur », de sièges plus larges que dans les modèles précédents et de zones réservées aux usagers en fauteuil roulant et aux poussettes.

Comme il se doit désormais, les Citadis strasbourgeois seront climatisés et dotés d’un système d’informations voyageurs dynamique, ainsi que d’une vidéoprotection. Petit « plus » pour ce réseau à vocation transfrontalière, qui dessert également la commune allemande de Kehl : le matériel commandé sera conforme au BOStrab, le décret fédéral allemand sur la construction et l’exploitation des tramways. Et par rapport aux Citadis 403 strasbourgeois commandés il y a 20 ans pour les premiers, la prochaine génération permettra de réduire la consommation d’énergie « d’au moins 20 %, grâce à une nouvelle motorisation, une gestion efficace du confort climatique et des éclairages 100 % LED », précise son constructeur qui ajoute que « ces tramways sont éco-conçus, recyclables à 95 % et revalorisables à 99 % ». Et côté maintenance, la prochaine génération devrait permettre de réduire de 30 % les opérations de maintenance pendant leurs 30 années d’exploitation commerciale. En effet, les exigences de maintenabilité « ont déjà été prises en compte avec un nombre réduit de références de pièces de rechange, une meilleure accessibilité des composants ainsi que des capteurs répartis sur la rame pour permettre un télédiagnostic du matériel ». Ce qui permet d’anticiper et d’optimiser les périodes d’immobilisation.

P. L.

Ewa

Alstom reconduit pour la maintenance et l’exploitation de trains par l’Etat du Maryland

Locomotive MARC

Entamée il y a plus de dix ans, la coopération entre Alstom et l’Administration des Transports de l’Etat américain du Maryland (Maryland Transit Administration, MTA) est reconduite avec la signature d’un nouveau contrat d’exploitation et de maintenance sur deux lignes de trains de grande banlieue du réseau MARC (Maryland Area Rail Commuter) pendant une durée initiale de cinq ans. Chiffré à 401 millions de dollars (environ 367 millions d’euros), ce nouvel accord peut être prorogé deux fois, en 2028 et 2033 (sa valeur totale pourrait alors atteindre 1,4 milliard de dollars, soit environ 1,2 milliard d’euros), et fait suite à l’attribution en 2012 du précédent contrat de services sur les lignes dites de Camden (63 km entre Washington DC et Baltimore, une des plus anciennes du monde, car ouverte en 1830) et de Brunswick (119 km entre Washington et Martinsburg ou Frederick).

Par ce nouveau contrat, Alstom garde la responsabilité de l’exploitation des trains, des services à la clientèle, du personnel, de la maintenance du parc de locomotives et des voitures, ainsi que de la gestion des gares et des installations nécessaires à toutes ces tâches. Depuis 2013, Alstom « a acquis une grande expérience et a prouvé son expertise » en matière de maintenance du parc affecté au réseau MARC, qui comprend 42 locomotives diesel de plusieurs types, 60 voitures Nippon Sharyo MARC II à un niveau et 54 voitures à deux niveaux MultiLevel II (MARC IV) construites en son temps par Bombardier. Les opérations de maintenance comprennent l’inspection quotidienne, l’entretien des équipements, ainsi que la maintenance préventive et corrective, à assurer dans les installations de maintenance du réseau MARC, qui sont la propriété de la MTA.

Dans le cadre de ce nouveau contrat, Alstom devra en outre mettre en œuvre un projet de maîtrise de la consommation énergétique et introduire une série d’outils numériques destinées aux opérations de maintenance : un « jumeau numérique » des installations et équipements, l’impression 3D pour le remplacement de pièces, ainsi qu’une plateforme d’assistance à distance au moyen de « lunettes connectées », qui permettront l’analyse en temps réel et la résolution de problèmes sur le terrain par les experts, où que se trouvent ces derniers.

Ewa

La ligne verte du métro léger de Tel-Aviv attribuée à un consortium comprenant Alstom

Métro léger Alstom Tel Aviv

Sur les cinq candidatures reçues pour la réalisation de la ligne verte du métro léger de Tel-Aviv, l’agence des transports publics NTA a attribué le marché au consortium TMT, qui comprend Alstom, l’exploitant de bus Dan Transportation et l’entreprise israélienne de travaux publics Electra. Evalué à 2,6 milliards d’euros, dont 858 millions d’euros pour Alstom, le projet de la ligne verte s’inscrit, avec celui de la ligne violette, dans le cadre d’un large plan d’investissement dans les transports mis en place par Israël pour réduire les embouteillages dans Tel-Aviv (4 millions d’habitants). La ligne verte sera la plus longue des deux, avec 39 km du nord au sud et 62 arrêts, dont 4 stations souterraines dans le centre de Tel-Aviv, et il est prévu que sa fréquentation soit de 76 millions de voyageurs en 2030.

Alstom aura la responsabilité de la conception, l’ingénierie, la fourniture, l’intégration, les essais et la mise en service du système ferroviaire, notamment des voies, de l’électrification (1 500 V continu), de l’alimentation électrique (qui comprendra le système d’économie d’énergie Hesop d’Alstom), de la signalisation, du système de communication et de la fourniture des 98 trams Citadis XO5 de 34 m. Electra se chargera de la conception et des travaux de génie civil. L’entretien du système sera réalisé par une coentreprise regroupant Dan Transportation, Electra et Alstom. Ce dernier précise que le matériel roulant sera conçu et fabriqué à La Rochelle.

Les autres sites Alstom français impliqués sont Le Creusot pour les bogies, Ornans pour les moteurs et Villeurbanne pour les systèmes d’information des voyageurs. Au Maroc, l’usine Alstom de Fez fournira les armoires électriques et de câblage, alors qu’en Belgique, le site de Charleroi fournira l’électronique de puissance (nouveau convertisseur intégré de traction et auxiliaires), ainsi que le système Hesop.

Ewa

Alstom remporte son plus gros contrat en Allemagne

Coradia Stream Alstom SFBW Bade-Wurtemberg

Chiffré à 2,5 milliards d’euros pour la livraison d’une tranche ferme de 130 trains régionaux à grande capacité Coradia Stream, assortie de leur maintenance pendant 30 ans, ce marché conclu avec le service du matériel roulant du Land de Bade-Wurtemberg (Landesanstalt Schienenfahrzeuge Baden-Württemberg, SFBW) est le plus important remporté par Alstom en Allemagne. Outre cette tranche ferme, SFWB pourrait commander 100 rames en option.

Pour la version à grande capacité du train régional d’Alstom, ce marché massif pour le Bade-Wurtemberg fait suite aux commandes passées en Basse-Saxe (34 rames) et par DB Regio (17 rames pour le Main-Weser Express et 29 pour la région de Francfort).

Dans la version répondant aux exigences spécifiques de SFWB, les rames de 106 m de long seront composées de quatre voitures, à deux niveaux pour les deux d’extrémité et à un niveau pou les deux intermédiaires, pour un total de 380 places assises. Ces rames, qui pourront circuler jusqu’à 200 km/h en unités multiples, offriront la climatisation, le WiFi gratuit, de nombreuses prises pour la recharge d’appareils portables, ainsi que des liseuses. L’aménagement comprendra des salons, des compartiments pour réunions professionnelles ou familiales, ainsi que des espaces multi-services pour les bagages volumineux, les poussettes et les vélos.

L’accès se fera par de larges portes à un seul battant, dont les temps d’ouverture et de fermeture seront « optimisés » pour entrer et de sortir rapidement de la rame. Les personnes à mobilité réduite devraient bénéficier du « même niveau de confort » que les autres voyageurs, en commençant par un accès de plain-pied, du moins dans les gares équipées de quais au standard allemand de 760 mm. « Pour les gares dont la hauteur de quai varie, il existe des plateformes élévatrices dans la voiture pour les passagers en fauteuil roulant », ajoute Alstom.

Leur mise en service étant prévue en 2025, en même temps que les deux premiers des trois modules du projet-pilote de numérisation de nœud ferroviaire de Stuttgart (Digitaler Knoten Stuttgart, DKS), les rames Coradia Stream destinées au Bade-Wurtemberg seront équipées en conséquence (tout comme les parcs Talent 3 et Flirt 3 de SFBW, à rééquiper par Alstom). Pour le troisième module du projet DKS, une mise à niveau ultérieure des rames à la STI contrôle-commande et signalisation (CCS) 2022 devrait s’échelonner jusqu’à la mi-2027.

Ces rames seront également équipées ETCS niveaux 2 et 3, ainsi que de dispositifs permettant leur exploitation au niveau d’automatisation GoA2, avec conducteur. « Ce sera la première fois en Allemagne que des rames neuves seront équipées d’un système de contrôle de l’intégrité des trains (TIMS) et de l’ETCS de niveau 3 et, de manière progressive, du futur système de communication mobile ferroviaire FRMCS », précise Alstom, qui ajoute que « ces technologies permettront une conduite à intervalles réduits, un trafic plus dense et une circulation plus économe en énergie grâce à des systèmes de signalisation et de conduite prédictifs ».

Ewa

Alstom affiche des pertes… mais aussi son optimisme

Henri Poupart-Lafarge

C’est l’heure de l’accélération de la transformation du groupe, a indiqué Henri Poupart-Lafarge, lors de la présentation des résultats d’Alstom ce matin. L’acquisition il y a 15 mois de Bombardier Transport, qui a fait doubler la taille du groupe, s’est passée dans de bonnes conditions, affirme le dirigeant : « Ce qui était important pour nous, c’était de conserver la confiance de nos clients. Plus de 90 % de nos clients sont satisfaits de la manière dont nous gérons Bombardier. Nous fonctionnons désormais comme un groupe« . D’où le passage à la deuxième étape : « Nous irons vers des produits plus intégrés, ce qui nous permettra de réaliser les synergies attendues, voire même à terme d’augmenter ces synergies« .

En attendant, l’intégration de Bombardier, moins rentable, s’est traduit par une baisse de la marge opérationnelle de 5 %. Des charges exceptionnelles ont concerné des restructurations des activités héritées de Bombardier Transport en Allemagne et en Suisse. Elles sont aussi liées à la fin de l’activité des bus électriques Aptis.

Des dépréciations liées à Transmashholding

La situation s’est également compliquée avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a obligé Alstom à déprécier à hauteur de 441 millions d’euros sa participation dans le constructeur Transmashholding (correspondant à la valeur comptable de sa participation à hauteur de 20 %). D’où une perte nette de 581 millions d’euros enregistrée par Alstom sur l’exercice courant du 1er avril 2021 au 31 mars 2022, contre un résultat positif de 247 millions un an auparavant. Mais les résultats financiers et opérationnels sont en ligne avec la trajectoire fixée, affirme le PDG d’Alstom, qui affiche son optimisme : « L’intégration de Bombardier Transport a augmenté nos capacités d’innovation. Nous avons réglé la quasi-totalité des litiges et avons baissé l’exposition d »Alstom à ces litiges« .

De plus, poursuit-il, « la vague d’investissements est très importante sur le marché. Les opportunités commerciales se chiffrent à plus de 180 milliards dans les trois prochaines années« . Selon le patron d’Alstom, « tous les pays sont concernés, l’Amérique du Nord et l’Europe, dont les marchés sont plus mûrs, mais c’est aussi le cas des pays émergents« , en particulier en  Amérique Latine ou au Moyen Orient.

Un carnet de commandes record

Le constructeur français, qui emploie plus de 74 000 personnes dans le monde et représente depuis l’acquisition de Bombardier 38 % de parts de marché du matériel roulant (si l’on exclut la Chine), a engrangé 19,3 milliards d’euros de commandes durant cet exercice clos le 31 mars. Soit une hausse de 33 % (pro format) comparé à l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires a atteint 15,5 milliards d’euros. Au total, le carnet de commande représente 81 milliards d’euros (+ 9 %), un niveau record selon le dirigeant. Le groupe a notamment remporté des contrats importants pour des trains régionaux au Danemark, en Allemagne, en Irlande, en Norvège ou en Roumanie.

« Malgré les difficultés à court terme liées à la situation macro-économique et géo-politique en 2022-2023, le groupe reste pleinement engagé à réaliser ses objectifs à l »horizon 2025« , résume Henri Poupart-Lafarge, reconnaissant que « l’inflation va peser dans une certaine mesure » cette année et que « les pénuries de composants électroniques pourraient créer des tensions sur les livraisons« . D’où l’engagement « d’actions fortes » pour réduire les risques et les coûts.

MH P

 

Ewa

Alstom demande un arbitrage sur les conditions d’acquisition de Bombardier Transport

Site Alstom de Reichshoffen

Alstom a annoncé hier avoir déposé une demande d’arbitrage devant la Chambre de commerce internationale, accusant le groupe canadien Bombardier de « manquements à certaines dispositions contractuelles » après l’acquisition de Bombardier Transport, finalisée début 2021. « La demande est dirigée contre Bombardier Inc. et porte sur le manquement à certaines dispositions contractuelles de l’accord de vente en date du 16 septembre 2020« , explique le constructeur ferroviaire français dans un communiqué, en précisant que « les procédures d’arbitrage étant confidentielles, Alstom ne fera pas d’autres commentaires pendant cette procédure ».

Cette procédure pourrait durer plusieurs années selon Bombardier qui estime avoir « des raisons légitimes de se défendre contre la réclamation d’Alstom« . Le Canadien a « l’intention de contester » certains ajustements de prix de vente « qui s’est avéré moins élevé que les estimations précédentes« .

Rappelons qu’Alstom avait finalement acheté pour 5,5 milliards d’euros les activités ferroviaires du groupe canadien, alors que cette acquisition était au départ évaluée entre 5,8 à 6,2 milliards d’euros. Le constructeur français avait par la suite expliqué que de nombreux contrats engrangés par Bombardier Transport étaient susceptibles de générer d‘importants déficits et avait de ce fait passé près de 1,1 milliard d’euros de provisions pour ces risques.

 

Ewa

Alstom signe le plus gros contrat-cadre de trams à Melbourne

Tram Alstom Flexity Melbourne Australie

Alstom a signé un contrat-cadre avec le ministère des Transports de l’Etat australien de Victoria pour la fourniture de 100 tramways nouvelle génération (TNG) à plancher bas Flexity 2 destinés au réseau urbain de tramways de Melbourne, le plus étendu du monde (245 km). S’élevant à « environ 700 millions d’euros », selon Alstom, le contrat comprend la fourniture du matériel roulant et sa maintenance pendant 15 ans, « ce qui en fait le plus gros contrat de tramways en Australie et dans l’hémisphère sud ». Ce contrat-cadre implique 65 % de production locale, la maintenance devant quant à elle être locale à 85 %.
La livraison des tramways Flexity 2 par le site Alstom de Dandenong (État de Victoria) devrait commencer en 2025. La mise en service du parc de TNG à plancher bas permettra le retrait progressif de tramways à plancher haut du réseau de Melbourne, en conformité avec les normes d’accessibilité aux transports pour les personnes à mobilité réduite ou handicapées. Le nouveau parc permettra également d’augmenter la capacité du réseau pour répondre à la croissance démographique prévue.

Ewa

Alstom et Kiepe livreront 40 trams Flexity de plus à Göteborg

alstom m33 tram

L’autorité organisatrice des transports dans la région suédoise du Västra Götaland, Västtrafik, a passé commande de 40 nouveaux tramways Flexity, de l’ancienne gamme proposée par Bombardier Transport, désormais produite par Alstom. Dans le cas de Göteborg, le constructeur est membre d’un consortium formé avec l’équipementier Kiepe-Electric, qui avait été choisi en 2016 pour produire la nouvelle génération de tramways pour le réseau le plus étendu d’Europe du Nord, en commençant par le type M33, en cours de livraison. Dans le cadre de ce consortium, Kiepe-Electric fournit tous les composants électriques du tramway tandis qu’Alstom se charge de leur partie mécanique.

Chiffrée à un milliard de couronnes (100 millions d’euros), la tranche supplémentaire sera constituée de trams du type M34, version allongée du M33 pouvant accueillir 50 % de voyageurs supplémentaires, soit 319 au total pour 45 m de long. Ces 40 nouveaux Flexity, dont le premier doit entrer en service avant la fin 2023 et le dernier doit être livré en 2026, correspondent à une levée d’option du contrat signé en 2016, qui permet à Västtrafik de commander jusqu’à 60 tramways supplémentaires jusqu’en 2026. Les types M33 et M34, dotés d’un plancher bas intégral et d’espaces pour landaus et usagers en fauteuil roulant, remplacent progressivement les types de trams les plus anciens de Göteborg, M28 (disparus en 2021) et M29, qui remontent aux années 1960 et 70.

P. L.

Ewa

Alstom prévoit 7 500 recrutements en 2022

Centre d'excellence intérieurs Alstom

Face à une demande internationale croissante en matière de trains, métros et tramways, concrétisée par un carnet de commandes de 77,8 milliards d’euros, Alstom cherche à recruter 7 500 personnes en 2022 à l’échelle mondiale. Ces postes à pourvoir par Alstom se situent en Europe (3 900), en Asie-Pacifique (1 700), en Amérique du Nord ou du Sud (1 500), ainsi qu’en Afrique, Moyen-Orient ou Asie centrale (400). En France, Alstom a plus de 1 000 postes à pourvoir, « principalement dans les secteurs de l’ingénierie, de la signalisation ainsi que des postes de production qualifiés en plus des différentes autres fonctions ». En particulier dans l’ingénierie mécanique et système mais également dans le secteur des services. De plus, « des soudeurs qualifiés sont aussi recrutés en production ».

Au niveau mondial, les talents recherchés se répartissent entre « environ 6 000 ingénieurs et managers, principalement en Europe et dans la région Asie-Pacifique, ainsi que 1 500 ouvriers et techniciens, majoritairement en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique Latine ». Le groupe précise que ces recrutements concernent des projets en lien avec le matériel roulant, la signalisation et les services. « Globalement, l’ingénierie représente la moitié des postes permanents ouverts. »

A l’occasion de l’annonce de sa recherche de nouveaux talents, Alstom a rappelé que, dans la dernière enquête auprès de ses salariés, plus de 80 % de ces derniers se déclarent fiers de travailler pour leur employeur ; celui-ci a également reçu, pour la troisième année consécutive en Europe ainsi que pour la deuxième fois dans la région Asie-Pacifique et en Amérique du Nord, la certification Top Employer, basée sur six critères en matière de ressources humaines.