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Ewa

Alstom et Kiepe livreront 40 trams Flexity de plus à Göteborg

alstom m33 tram

L’autorité organisatrice des transports dans la région suédoise du Västra Götaland, Västtrafik, a passé commande de 40 nouveaux tramways Flexity, de l’ancienne gamme proposée par Bombardier Transport, désormais produite par Alstom. Dans le cas de Göteborg, le constructeur est membre d’un consortium formé avec l’équipementier Kiepe-Electric, qui avait été choisi en 2016 pour produire la nouvelle génération de tramways pour le réseau le plus étendu d’Europe du Nord, en commençant par le type M33, en cours de livraison. Dans le cadre de ce consortium, Kiepe-Electric fournit tous les composants électriques du tramway tandis qu’Alstom se charge de leur partie mécanique.

Chiffrée à un milliard de couronnes (100 millions d’euros), la tranche supplémentaire sera constituée de trams du type M34, version allongée du M33 pouvant accueillir 50 % de voyageurs supplémentaires, soit 319 au total pour 45 m de long. Ces 40 nouveaux Flexity, dont le premier doit entrer en service avant la fin 2023 et le dernier doit être livré en 2026, correspondent à une levée d’option du contrat signé en 2016, qui permet à Västtrafik de commander jusqu’à 60 tramways supplémentaires jusqu’en 2026. Les types M33 et M34, dotés d’un plancher bas intégral et d’espaces pour landaus et usagers en fauteuil roulant, remplacent progressivement les types de trams les plus anciens de Göteborg, M28 (disparus en 2021) et M29, qui remontent aux années 1960 et 70.

P. L.

Ewa

Alstom prévoit 7 500 recrutements en 2022

Centre d'excellence intérieurs Alstom

Face à une demande internationale croissante en matière de trains, métros et tramways, concrétisée par un carnet de commandes de 77,8 milliards d’euros, Alstom cherche à recruter 7 500 personnes en 2022 à l’échelle mondiale. Ces postes à pourvoir par Alstom se situent en Europe (3 900), en Asie-Pacifique (1 700), en Amérique du Nord ou du Sud (1 500), ainsi qu’en Afrique, Moyen-Orient ou Asie centrale (400). En France, Alstom a plus de 1 000 postes à pourvoir, « principalement dans les secteurs de l’ingénierie, de la signalisation ainsi que des postes de production qualifiés en plus des différentes autres fonctions ». En particulier dans l’ingénierie mécanique et système mais également dans le secteur des services. De plus, « des soudeurs qualifiés sont aussi recrutés en production ».

Au niveau mondial, les talents recherchés se répartissent entre « environ 6 000 ingénieurs et managers, principalement en Europe et dans la région Asie-Pacifique, ainsi que 1 500 ouvriers et techniciens, majoritairement en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique Latine ». Le groupe précise que ces recrutements concernent des projets en lien avec le matériel roulant, la signalisation et les services. « Globalement, l’ingénierie représente la moitié des postes permanents ouverts. »

A l’occasion de l’annonce de sa recherche de nouveaux talents, Alstom a rappelé que, dans la dernière enquête auprès de ses salariés, plus de 80 % de ces derniers se déclarent fiers de travailler pour leur employeur ; celui-ci a également reçu, pour la troisième année consécutive en Europe ainsi que pour la deuxième fois dans la région Asie-Pacifique et en Amérique du Nord, la certification Top Employer, basée sur six critères en matière de ressources humaines.

Ewa

L’important contrat norvégien portant sur un maximum de 200 trains confirmé à Alstom

Alstom Coradia Nordic Norske tog

Suite à l’annonce en décembre par Norske Tog, le gestionnaire d’Etat norvégien de matériel roulant ferroviaire, de la commande à Alstom de 30 automotrices Coradia Nordic destinées à la desserte locale sur la ligne de l’Østfold (Østfoldbanen, au sud d’Oslo), qui pourraient être suivis de 170 rames en option, le constructeur a confirmé la signature de ce contrat-cadre pour un maximum de 200 trains de banlieue ou régionaux. Au total, six offres avaient été remises à Norske Tog, par Alstom (Allemagne et Norvège), Bombardier Transport, CAF, Hitachi Rail, Siemens Mobility et Stadler.

Evalué à plus de 1,8 milliard d’euros, ce contrat-cadre constituerait le plus important contrat ferroviaire de l’histoire norvégienne, selon Alstom, qui précise que le montant de la tranche ferme de 30 trains, qui seront désignés Type 77, s’élève à 380 millions d’euros.

Ces trains pour Norske Tog seront assemblés par le site Alstom de Salzgitter (Allemagne), alors que le bureau d’études, situé en Norvège, prendra en charge la gestion du projet et du contrat, la mise en service, les essais, la documentation, la formation et la garantie. Alstom ajoute que plusieurs de ses sites français ont été impliqués dans le projet, « notamment Tarbes pour les équipements électriques haute tension, Ornans pour les moteurs, Villeurbanne pour la signalisation et Petit-Quevilly pour les transformateurs ».

La livraison des trains Type 77 est prévue début 2025, pour une mise en service sur la desserte locale entre Stabekk (9 km à l’ouest d’Oslo) et Ski (24 km au sud), via la gare centrale d’Oslo. Aptes à 160 km/h, les nouvelles rames de six caisses auront un équipement embarqué ETCS (Baseline 3, version 2) monté d’origine.

P. L.

Ewa

Alstom assurera la maintenance des rames du métro de Bucarest pendant 15 ans de plus

Maintenance métro Bucarest Alstom

Alstom et Metrorex, l’opérateur du réseau de métro de Bucarest, ont signé un contrat portant sur la maintenance du parc de ce dernier pendant 15 ans. Estimé à 500 millions d’euros, ce contrat a fait l’objet d’un appel d’offres basées sur le kilométrage estimé des trains en circulation (moyenne annuelle de 8,5 millions de km). Les services couvrent la maintenance préventive et corrective, ainsi que les révisions sur le parc du métro de Bucarest, qui comprenait 82 trains de 6 voitures au moment de la signature du contrat.

En tant que fournisseur des services de maintenance pour le matériel roulant de Metrorex, Alstom se succède à lui-même, après avoir assuré depuis 2004 la révision des différents types de matériel roulant en service, fournis par Astra, Bombardier (Movia 346) et CAF. Alstom précise avoir réalisé plus de 60 types de rénovation différentes pendant la durée de vie des trains, qui portent aussi bien sur les performances techniques que le confort des voyageurs. Plus de 350 personnes sont employées par ces activités de maintenance.

Alstom précise qu’après la fourniture des nouveaux trains de la ligne 5 du métro de Bucarest suite à un appel d’offres remporté en décembre 2020, le parc sera enrichi d’au moins 13 nouveaux trains Metropolis (plus 17 en option), dont la mise en service est prévue en 2023. Le contrat de maintenance sera prorogé pour ces rames supplémentaires, avec création de nouveaux emplois en conséquence.

Ewa

Alstom transfère à Hitachi la part de Bombardier dans la construction du train à grande vitesse Zefiro

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Avec sa sortie de la production du train à grande vitesse V300 Zefiro, annoncée le 1er décembre et prévue au cours du premier semestre 2022, Alstom déclare avoir désormais accompli ses engagements vis-à-vis de la Commission européenne au titre de l’acquisition de Bombardier Transport. Alstom ajoute toutefois qu’il « continuera à honorer ses obligations dans le cadre des commandes existantes de matériel roulant de Trenitalia et ILSA afin d’assurer une parfaite transition ». Véritable porte-drapeau de Trenitalia, sous l’appellation Frecciarossa 1000, le V300 Zefiro, devrait relier Paris et Milan dans les prochaines semaines.

Alstom étant déjà largement présent dans le domaine du train à très grande vitesse, et le V300 Zefiro étant coproduit en Italie par l’ancienne usine Bombardier Transport de Vado Ligure et par le site Hitachi Rail de Pistoia, la reprise par ce dernier de la part du premier dans le projet ne sera sans doute pas aussi controversée que le transfert à CAF du site Alstom de Reichshoffen et de la plateforme Talent 3, également effectué dans le cadre de la reprise de Bombardier.

Cette opération renforce la position de Hitachi Rail sur le marché des trains à grande ou très grande vitesse en Europe, qui comprenait déjà la production de rames destinées au marché britannique (Class 395, IEP), rejointes par les rames Frecciarossa 1 000 en Italie depuis la reprise en 2015 des activités d’AnsaldoBreda, service et maintenance compris.

Alstom précise que la réalisation de l’opération est toutefois soumise au respect des processus sociaux applicables, à la consultation des instances représentatives du personnel et aux approbations réglementaires.

P. L.

Ewa

Forte hausse du carnet de commandes d’Alstom sur le premier semestre

Centre d'excellence intérieurs Alstom

Alstom, qui a présenté ce matin les résultats du premier semestre de son exercice 2021-2022, affiche des prises de commandes en forte hausse : elles atteignant 9,7 milliards d’euros, soit une hausse de 81 % par rapport à la même période de l’année précédente. Des commandes venant tout particulièrement d’Europe (6,3 milliards d’euros), notamment du Danemark avec la fourniture de 100 trains Coradia Stream et 15 ans de maintenance (représentant 1,4 milliard d’euros).

Au total le montant total du carnet de commandes s’établit à 76,4 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires atteint de son côté 7,4 milliards d’euros sur le semestre, en croissance de 14 %, et le résultat net atteint 172 millions (168 millions un an plus tôt). Alstom confirme par ailleurs que « l’exécution des projets non-performants devrait durer 2 à 3 ans« .

Le groupe, qui a racheté son concurrent Bombardier,  indique avoir « complètement déployé » sa nouvelle organisation durant le premier semestre. « Alstom confirme l’objectif de générer 400 millions d’euros d’économies annualisées entre la quatrième et la cinquième année après la finalisation de l’acquisition de Bombardier Transport en date du 29 janvier 2021« , précise-t-il.

A moyen terme, « Alstom vise un taux de croissance annuel moyen du chiffre d’affaires supérieur à 5 %, soutenu par une forte dynamique de marché et un carnet de commandes inégalé de 76,4 milliards d’euros au 30 septembre 2021, garantissant environ 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur les trois prochaines années« .

Ewa

Alstom remporte le contrat de matériel roulant le plus important de l’histoire du métro du Caire

Metro Caire

A l’occasion du salon TransMEA au Caire, Alstom et l’Autorité nationale égyptienne des Tunnels (émanant du ministère des Transports) ont annoncé, le 8 novembre, un accord portant sur la commande de 55 rames Metropolis de 9 voitures, assortie d’un contrat de maintenance sur 8 ans. D’une valeur de 876 millions d’euros, cet accord s’inscrit dans le projet de modernisation de la ligne 1 du métro du Caire, financé par le gouvernement français. Et c’est, selon Alstom, « le contrat de matériel roulant le plus important de l’histoire du métro égyptien ».

« Cette signature fait suite à l’accord signé le 13 juin dernier entre Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie, des Finances et de la Relance, et S.E. Kamel El-Wazir, Ministre égyptien des Transports, concernant le financement de cet accord et du contrat de maintenance, pour le développement du métro du Caire », précise le constructeur.

Ouverte en 1987, la ligne 1 du métro du Caire est la plus ancienne du réseau. Techniquement plus proche d’un RER que d’un métro classique, elle transporte environ 2,5 millions de voyageurs par jour sur un tracé de 44 km (dont 4,5 km sous terre) qui dessert 35 stations entre El-Marg et Helwan. Les améliorations visées par le contrat signé avec Alstom « font partie de la stratégie du gouvernement égyptien pour augmenter et améliorer la capacité des transports publics, ainsi que l’expérience des passagers ».

Les rames destinées à la ligne 1 du Caire seront conçues et fabriquées en France, sur le site Alstom de Valenciennes Petite-Forêt, tout en mobilisant d’autres sites français : Le Creusot pour les bogies et l’intégration des moteurs, Villeurbanne pour les systèmes d’information voyageurs et Toulouse pour l’ingénierie électrique.

Chaque rame pourra transporter 2 580 voyageurs aux heures de pointe, les femmes bénéficiant d’espaces réservés. L’éco-conception de ces rames permet d’en améliorer l’efficacité énergétique par rapport au matériel mis en service il y a plus de trois décennies, tout en les rendant recyclables à 98 %. De plus, « la proposition d’Alstom comprend un design unique qui reflète l’histoire et la culture du Caire ». A bord de ces rames, les solutions numériques intégrées comprendront un système d’information des voyageurs en temps réel (cartes de parcours dynamiques, affichages vidéo), ainsi que la vidéosurveillance.

La maintenance conditionnelle et prédictive HealthHub d’Alstom, basée sur « une meilleure collecte des données », fait également partie de l’accord. Cette solution optimise les coûts du cycle de vie et permet d’économiser « jusqu’à 20 % sur la main-d’œuvre de maintenance préventive et 15 % sur la consommation de matériaux ». Les travaux de maintenance seront effectués au dépôt du Caire et gérés localement. Un plan de formation et de développement sera mis en place en partenariat avec l’Egyptian Company for Metros (ECM), qui assure l’exploitation et la maintenance de la ligne 1.

Ewa

Alstom fournira la voie et le rail d’alimentation sur la ligne 18 du Grand Paris Express

Ligne 18 GPE Grand Paris

Alstom a annoncé avoir été choisi par la Société du Grand Paris (SGP) pour fournir, équiper et mettre en service la voie ferrée, le troisième rail d’alimentation électrique et les équipements linéaires pour le tronçon Est et le viaduc de la ligne 18 (Versailles – aéroport d’Orly par le plateau de Saclay) du futur métro francilien.
Ce marché, qui s’élève à 133 millions d’euros pour la tranche ferme, concerne les tronçons entre Massy-Palaiseau et la gare CEA/Saint-Aubin (ouverture programmée en 2026) et entre l’aéroport d’Orly et Massy-Palaiseau (2027). Soit la construction de 46 km de voie unique, qui desservent 7 stations entre l’aéroport d’Orly et la gare CEA/Saint-Aubin.
Alstom sera responsable de l’intégralité des études, de la fourniture, de la réalisation des travaux et des essais pour la voie ferrée, le troisième rail et les équipements linéaires pour le tronçon en question. En plus de la voie et du troisième rail, le marché attrivué à Alstom comprend l’installation de 35 km de cheminements piétons et de 50 km de chemin de câbles. Au plus fort du projet, Alstom mobilisera environ 250 collaborateurs des équipes Infrastructure France, sur le chantier de la ligne 18 comme sur son site de Saint-Ouen.
« Après les lignes de métro 15, 16 et 17, la Société du Grand Paris renouvelle sa confiance en l’expertise et l’expérience d’Alstom dans le domaine des travaux ferroviaires. Je suis extrêmement fier qu’Alstom ait été choisi comme fournisseur pour l’un des plus importants contrats de voie ferrée et troisième rail en France. Alstom devient ainsi un acteur majeur pour la construction de la ligne 18 du futur métro francilien, avec cette commande et celle pour le matériel roulant et le système de pilotage automatique obtenue précédemment », a déclaré Jean-Baptiste Eyméoud, Président d’Alstom France. « En tant qu’entreprise socialement responsable, Alstom réalisera au moins 10 % de son volume horaire avec des personnes en insertion et mobilisera l’écosystème des petites et moyennes entreprises pour l’exécution de ce projet ».

Ewa

RER NG : un retard qui tombe mal pour Valérie Pécresse

Intérieur RER NG

Coup de sang de la principale cliente d’Alstom et de la SNCF ou posture d’une possible candidate aux élections présidentielles ? Toujours est-il que le tweet envoyé par Valérie Pécresse le 26 octobre est cinglant : « Sentiment de trahison et rupture de confiance: le RER de nouvelle génération d’Alstom/Bombardier aura 2 ans de retard! Je dénonce « un naufrage industriel » qui pénalisera durement les voyageurs du RER D. Malgré les 3 Mds€ engagés par ⁦@IDFmobilites ».

A ce sujet, dans un courrier adressé à Jean-Pierre Farandou, Valérie Pécresse souligne que la SNCF – qui l’a quand même informée par un audit que la première rame du RER NG serait retardée à mi-mai 2023 – « n’a pas été en mesure d’empêcher ces dérives de planning successives ». Des dérives qui s’ajoutent aux années de retard prises durant le processus d’appel d’offres, initialement lancé en 2012 par la SNCF, pour n’aboutir qu’en 2017, avec le choix de l’offre Alstom-Bombardier, après deux tentatives déclarées « infructueuses ». Ironie de l’histoire, l’offre de CAF avait alors été rejetée au prétexte que le site de Bagnères-de-Bigorre n’aurait pas eu les capacités industrielles suffisantes…

Quatre ans plus tard, la présidente d’Île-de-France juge la situation « totalement inacceptable » dans son courrier  adressé à Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom et seul constructeur du RER NG depuis sa reprise de Bombardier. Selon Valérie Pécresse, les « retards répétés » sont dus « principalement à des défauts d’organisation relevant d’un manque manifeste de maîtrise du processus industriel, inconcevable de la part d’un leader mondial du secteur ».

Valérie Pécresse exige que la SNCF demande 64 millions d’euros de pénalités pour le retard sur la première tranche de 71 rames.  La révélation de ce retard du RER NG, qui doit rouler sur les lignes du RER D et E, intervient quelques semaines après l’annonce d’un surcoût de 1,7 milliards d’euros de la part de SNCF Réseau sur le chantier du prolongement vers l’ouest du RER E.

Interrogé par BFM Business, Alstom indique que « plusieurs éléments nous ont contraints à décaler la livraison des premiers trains, notamment la grande complexité technique de ce nouveau matériel, ainsi que l’intégration d’un nouveau système de signalisation, des évolutions du cahier des charges en cours de projet et l’impact de la crise sanitaire sur la production, les campagnes d’essais et nos fournisseurs ».

De son côté, SNCF Voyageurs « regrette vivement les retards accumulés dans les livraisons par Alstom-Bombardier du RER NG et partage le mécontentement de son autorité organisatrice Ile-de-France Mobilités ». L’entreprise rappelle avoir « déclenché dès mai 2021 un audit externe qui a confirmé le retard pris par Alstom, identifié des risques, émis des préconisations à l’intention d’Alstom et permis de définir un nouveau planning de livraison ». Un nouveau planning qui reporte les livraisons après les prochaines élections présidentielles.

P. L.

Ewa

Alstom a lancé la construction en Suède de son centre d’innovation dans la mobilité électrique

Futur centre d'innovation Alstom de la mobilité électrique, Västerås, Suède

Bombardier l’avait annoncé il y a un an, Alstom l’a fait : le 5 octobre, le premier coup de pelle a été donné sur le chantier de construction du futur centre d’innovation pour des solutions de transport électrifiées vertes. Un centre implanté en Suède, à Västerås, ville industrielle située au bord du lac Mälaren, à une centaine de kilomètres de Stockholm.

« Avec sa situation géographique, sa proximité avec les entreprises de la région et ses liens avec l’Université de Mälardalen, Västerås est l’endroit parfait pour cet investissement », a déclaré Rob Whyte, PDG d’Alstom Nordics & Russia, soulignant que « la Suède est à l’avant-garde de la transition verte ». Ce centre « fonctionnera comme une plaque tournante pour les échanges d’idées et comme un endroit où les entreprises pourront développer et tester des innovations dans le domaine de la mobilité durable ».

Au cœur des activités du nouveau centre se trouvera du laboratoire d’Alstom à Västerås, qui permettra à des acteurs externes de développer des systèmes de traction électrique. « Par cet investissement, Alstom souhaite contribuer à accélérer la transition grâce à une collaboration intersectorielle. Les innovations futures en matière de transport permettant de faire face au changement climatique seront le résultat d’une fertilisation croisée entre l’industrie, l’université et les start-up ».

Présente depuis qu’il existe sur le site de Finnslätten, où le nouveau centre d’innovation devrait ouvrir en 2023, l’entreprise ABB a également exprimé sa satisfaction vis-à-vis de cette implantation. Rappelons que les activités ferroviaires d’Alstom à Västerås ont été reprises à Bombardier, qui les tenait à son tour d’Adtranz, successeur d’ABB Traction…

P. L.