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Ewa

L’important contrat norvégien portant sur un maximum de 200 trains confirmé à Alstom

Alstom Coradia Nordic Norske tog

Suite à l’annonce en décembre par Norske Tog, le gestionnaire d’Etat norvégien de matériel roulant ferroviaire, de la commande à Alstom de 30 automotrices Coradia Nordic destinées à la desserte locale sur la ligne de l’Østfold (Østfoldbanen, au sud d’Oslo), qui pourraient être suivis de 170 rames en option, le constructeur a confirmé la signature de ce contrat-cadre pour un maximum de 200 trains de banlieue ou régionaux. Au total, six offres avaient été remises à Norske Tog, par Alstom (Allemagne et Norvège), Bombardier Transport, CAF, Hitachi Rail, Siemens Mobility et Stadler.

Evalué à plus de 1,8 milliard d’euros, ce contrat-cadre constituerait le plus important contrat ferroviaire de l’histoire norvégienne, selon Alstom, qui précise que le montant de la tranche ferme de 30 trains, qui seront désignés Type 77, s’élève à 380 millions d’euros.

Ces trains pour Norske Tog seront assemblés par le site Alstom de Salzgitter (Allemagne), alors que le bureau d’études, situé en Norvège, prendra en charge la gestion du projet et du contrat, la mise en service, les essais, la documentation, la formation et la garantie. Alstom ajoute que plusieurs de ses sites français ont été impliqués dans le projet, « notamment Tarbes pour les équipements électriques haute tension, Ornans pour les moteurs, Villeurbanne pour la signalisation et Petit-Quevilly pour les transformateurs ».

La livraison des trains Type 77 est prévue début 2025, pour une mise en service sur la desserte locale entre Stabekk (9 km à l’ouest d’Oslo) et Ski (24 km au sud), via la gare centrale d’Oslo. Aptes à 160 km/h, les nouvelles rames de six caisses auront un équipement embarqué ETCS (Baseline 3, version 2) monté d’origine.

P. L.

Ewa

Alstom assurera la maintenance des rames du métro de Bucarest pendant 15 ans de plus

Maintenance métro Bucarest Alstom

Alstom et Metrorex, l’opérateur du réseau de métro de Bucarest, ont signé un contrat portant sur la maintenance du parc de ce dernier pendant 15 ans. Estimé à 500 millions d’euros, ce contrat a fait l’objet d’un appel d’offres basées sur le kilométrage estimé des trains en circulation (moyenne annuelle de 8,5 millions de km). Les services couvrent la maintenance préventive et corrective, ainsi que les révisions sur le parc du métro de Bucarest, qui comprenait 82 trains de 6 voitures au moment de la signature du contrat.

En tant que fournisseur des services de maintenance pour le matériel roulant de Metrorex, Alstom se succède à lui-même, après avoir assuré depuis 2004 la révision des différents types de matériel roulant en service, fournis par Astra, Bombardier (Movia 346) et CAF. Alstom précise avoir réalisé plus de 60 types de rénovation différentes pendant la durée de vie des trains, qui portent aussi bien sur les performances techniques que le confort des voyageurs. Plus de 350 personnes sont employées par ces activités de maintenance.

Alstom précise qu’après la fourniture des nouveaux trains de la ligne 5 du métro de Bucarest suite à un appel d’offres remporté en décembre 2020, le parc sera enrichi d’au moins 13 nouveaux trains Metropolis (plus 17 en option), dont la mise en service est prévue en 2023. Le contrat de maintenance sera prorogé pour ces rames supplémentaires, avec création de nouveaux emplois en conséquence.

Ewa

Alstom transfère à Hitachi la part de Bombardier dans la construction du train à grande vitesse Zefiro

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Avec sa sortie de la production du train à grande vitesse V300 Zefiro, annoncée le 1er décembre et prévue au cours du premier semestre 2022, Alstom déclare avoir désormais accompli ses engagements vis-à-vis de la Commission européenne au titre de l’acquisition de Bombardier Transport. Alstom ajoute toutefois qu’il « continuera à honorer ses obligations dans le cadre des commandes existantes de matériel roulant de Trenitalia et ILSA afin d’assurer une parfaite transition ». Véritable porte-drapeau de Trenitalia, sous l’appellation Frecciarossa 1000, le V300 Zefiro, devrait relier Paris et Milan dans les prochaines semaines.

Alstom étant déjà largement présent dans le domaine du train à très grande vitesse, et le V300 Zefiro étant coproduit en Italie par l’ancienne usine Bombardier Transport de Vado Ligure et par le site Hitachi Rail de Pistoia, la reprise par ce dernier de la part du premier dans le projet ne sera sans doute pas aussi controversée que le transfert à CAF du site Alstom de Reichshoffen et de la plateforme Talent 3, également effectué dans le cadre de la reprise de Bombardier.

Cette opération renforce la position de Hitachi Rail sur le marché des trains à grande ou très grande vitesse en Europe, qui comprenait déjà la production de rames destinées au marché britannique (Class 395, IEP), rejointes par les rames Frecciarossa 1 000 en Italie depuis la reprise en 2015 des activités d’AnsaldoBreda, service et maintenance compris.

Alstom précise que la réalisation de l’opération est toutefois soumise au respect des processus sociaux applicables, à la consultation des instances représentatives du personnel et aux approbations réglementaires.

P. L.

Ewa

Forte hausse du carnet de commandes d’Alstom sur le premier semestre

Centre d'excellence intérieurs Alstom

Alstom, qui a présenté ce matin les résultats du premier semestre de son exercice 2021-2022, affiche des prises de commandes en forte hausse : elles atteignant 9,7 milliards d’euros, soit une hausse de 81 % par rapport à la même période de l’année précédente. Des commandes venant tout particulièrement d’Europe (6,3 milliards d’euros), notamment du Danemark avec la fourniture de 100 trains Coradia Stream et 15 ans de maintenance (représentant 1,4 milliard d’euros).

Au total le montant total du carnet de commandes s’établit à 76,4 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires atteint de son côté 7,4 milliards d’euros sur le semestre, en croissance de 14 %, et le résultat net atteint 172 millions (168 millions un an plus tôt). Alstom confirme par ailleurs que « l’exécution des projets non-performants devrait durer 2 à 3 ans« .

Le groupe, qui a racheté son concurrent Bombardier,  indique avoir « complètement déployé » sa nouvelle organisation durant le premier semestre. « Alstom confirme l’objectif de générer 400 millions d’euros d’économies annualisées entre la quatrième et la cinquième année après la finalisation de l’acquisition de Bombardier Transport en date du 29 janvier 2021« , précise-t-il.

A moyen terme, « Alstom vise un taux de croissance annuel moyen du chiffre d’affaires supérieur à 5 %, soutenu par une forte dynamique de marché et un carnet de commandes inégalé de 76,4 milliards d’euros au 30 septembre 2021, garantissant environ 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur les trois prochaines années« .

Ewa

Alstom remporte le contrat de matériel roulant le plus important de l’histoire du métro du Caire

Metro Caire

A l’occasion du salon TransMEA au Caire, Alstom et l’Autorité nationale égyptienne des Tunnels (émanant du ministère des Transports) ont annoncé, le 8 novembre, un accord portant sur la commande de 55 rames Metropolis de 9 voitures, assortie d’un contrat de maintenance sur 8 ans. D’une valeur de 876 millions d’euros, cet accord s’inscrit dans le projet de modernisation de la ligne 1 du métro du Caire, financé par le gouvernement français. Et c’est, selon Alstom, « le contrat de matériel roulant le plus important de l’histoire du métro égyptien ».

« Cette signature fait suite à l’accord signé le 13 juin dernier entre Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie, des Finances et de la Relance, et S.E. Kamel El-Wazir, Ministre égyptien des Transports, concernant le financement de cet accord et du contrat de maintenance, pour le développement du métro du Caire », précise le constructeur.

Ouverte en 1987, la ligne 1 du métro du Caire est la plus ancienne du réseau. Techniquement plus proche d’un RER que d’un métro classique, elle transporte environ 2,5 millions de voyageurs par jour sur un tracé de 44 km (dont 4,5 km sous terre) qui dessert 35 stations entre El-Marg et Helwan. Les améliorations visées par le contrat signé avec Alstom « font partie de la stratégie du gouvernement égyptien pour augmenter et améliorer la capacité des transports publics, ainsi que l’expérience des passagers ».

Les rames destinées à la ligne 1 du Caire seront conçues et fabriquées en France, sur le site Alstom de Valenciennes Petite-Forêt, tout en mobilisant d’autres sites français : Le Creusot pour les bogies et l’intégration des moteurs, Villeurbanne pour les systèmes d’information voyageurs et Toulouse pour l’ingénierie électrique.

Chaque rame pourra transporter 2 580 voyageurs aux heures de pointe, les femmes bénéficiant d’espaces réservés. L’éco-conception de ces rames permet d’en améliorer l’efficacité énergétique par rapport au matériel mis en service il y a plus de trois décennies, tout en les rendant recyclables à 98 %. De plus, « la proposition d’Alstom comprend un design unique qui reflète l’histoire et la culture du Caire ». A bord de ces rames, les solutions numériques intégrées comprendront un système d’information des voyageurs en temps réel (cartes de parcours dynamiques, affichages vidéo), ainsi que la vidéosurveillance.

La maintenance conditionnelle et prédictive HealthHub d’Alstom, basée sur « une meilleure collecte des données », fait également partie de l’accord. Cette solution optimise les coûts du cycle de vie et permet d’économiser « jusqu’à 20 % sur la main-d’œuvre de maintenance préventive et 15 % sur la consommation de matériaux ». Les travaux de maintenance seront effectués au dépôt du Caire et gérés localement. Un plan de formation et de développement sera mis en place en partenariat avec l’Egyptian Company for Metros (ECM), qui assure l’exploitation et la maintenance de la ligne 1.

Ewa

Alstom fournira la voie et le rail d’alimentation sur la ligne 18 du Grand Paris Express

Ligne 18 GPE Grand Paris

Alstom a annoncé avoir été choisi par la Société du Grand Paris (SGP) pour fournir, équiper et mettre en service la voie ferrée, le troisième rail d’alimentation électrique et les équipements linéaires pour le tronçon Est et le viaduc de la ligne 18 (Versailles – aéroport d’Orly par le plateau de Saclay) du futur métro francilien.
Ce marché, qui s’élève à 133 millions d’euros pour la tranche ferme, concerne les tronçons entre Massy-Palaiseau et la gare CEA/Saint-Aubin (ouverture programmée en 2026) et entre l’aéroport d’Orly et Massy-Palaiseau (2027). Soit la construction de 46 km de voie unique, qui desservent 7 stations entre l’aéroport d’Orly et la gare CEA/Saint-Aubin.
Alstom sera responsable de l’intégralité des études, de la fourniture, de la réalisation des travaux et des essais pour la voie ferrée, le troisième rail et les équipements linéaires pour le tronçon en question. En plus de la voie et du troisième rail, le marché attrivué à Alstom comprend l’installation de 35 km de cheminements piétons et de 50 km de chemin de câbles. Au plus fort du projet, Alstom mobilisera environ 250 collaborateurs des équipes Infrastructure France, sur le chantier de la ligne 18 comme sur son site de Saint-Ouen.
« Après les lignes de métro 15, 16 et 17, la Société du Grand Paris renouvelle sa confiance en l’expertise et l’expérience d’Alstom dans le domaine des travaux ferroviaires. Je suis extrêmement fier qu’Alstom ait été choisi comme fournisseur pour l’un des plus importants contrats de voie ferrée et troisième rail en France. Alstom devient ainsi un acteur majeur pour la construction de la ligne 18 du futur métro francilien, avec cette commande et celle pour le matériel roulant et le système de pilotage automatique obtenue précédemment », a déclaré Jean-Baptiste Eyméoud, Président d’Alstom France. « En tant qu’entreprise socialement responsable, Alstom réalisera au moins 10 % de son volume horaire avec des personnes en insertion et mobilisera l’écosystème des petites et moyennes entreprises pour l’exécution de ce projet ».

Ewa

RER NG : un retard qui tombe mal pour Valérie Pécresse

Intérieur RER NG

Coup de sang de la principale cliente d’Alstom et de la SNCF ou posture d’une possible candidate aux élections présidentielles ? Toujours est-il que le tweet envoyé par Valérie Pécresse le 26 octobre est cinglant : « Sentiment de trahison et rupture de confiance: le RER de nouvelle génération d’Alstom/Bombardier aura 2 ans de retard! Je dénonce « un naufrage industriel » qui pénalisera durement les voyageurs du RER D. Malgré les 3 Mds€ engagés par ⁦@IDFmobilites ».

A ce sujet, dans un courrier adressé à Jean-Pierre Farandou, Valérie Pécresse souligne que la SNCF – qui l’a quand même informée par un audit que la première rame du RER NG serait retardée à mi-mai 2023 – « n’a pas été en mesure d’empêcher ces dérives de planning successives ». Des dérives qui s’ajoutent aux années de retard prises durant le processus d’appel d’offres, initialement lancé en 2012 par la SNCF, pour n’aboutir qu’en 2017, avec le choix de l’offre Alstom-Bombardier, après deux tentatives déclarées « infructueuses ». Ironie de l’histoire, l’offre de CAF avait alors été rejetée au prétexte que le site de Bagnères-de-Bigorre n’aurait pas eu les capacités industrielles suffisantes…

Quatre ans plus tard, la présidente d’Île-de-France juge la situation « totalement inacceptable » dans son courrier  adressé à Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom et seul constructeur du RER NG depuis sa reprise de Bombardier. Selon Valérie Pécresse, les « retards répétés » sont dus « principalement à des défauts d’organisation relevant d’un manque manifeste de maîtrise du processus industriel, inconcevable de la part d’un leader mondial du secteur ».

Valérie Pécresse exige que la SNCF demande 64 millions d’euros de pénalités pour le retard sur la première tranche de 71 rames.  La révélation de ce retard du RER NG, qui doit rouler sur les lignes du RER D et E, intervient quelques semaines après l’annonce d’un surcoût de 1,7 milliards d’euros de la part de SNCF Réseau sur le chantier du prolongement vers l’ouest du RER E.

Interrogé par BFM Business, Alstom indique que « plusieurs éléments nous ont contraints à décaler la livraison des premiers trains, notamment la grande complexité technique de ce nouveau matériel, ainsi que l’intégration d’un nouveau système de signalisation, des évolutions du cahier des charges en cours de projet et l’impact de la crise sanitaire sur la production, les campagnes d’essais et nos fournisseurs ».

De son côté, SNCF Voyageurs « regrette vivement les retards accumulés dans les livraisons par Alstom-Bombardier du RER NG et partage le mécontentement de son autorité organisatrice Ile-de-France Mobilités ». L’entreprise rappelle avoir « déclenché dès mai 2021 un audit externe qui a confirmé le retard pris par Alstom, identifié des risques, émis des préconisations à l’intention d’Alstom et permis de définir un nouveau planning de livraison ». Un nouveau planning qui reporte les livraisons après les prochaines élections présidentielles.

P. L.

Ewa

Alstom a lancé la construction en Suède de son centre d’innovation dans la mobilité électrique

Futur centre d'innovation Alstom de la mobilité électrique, Västerås, Suède

Bombardier l’avait annoncé il y a un an, Alstom l’a fait : le 5 octobre, le premier coup de pelle a été donné sur le chantier de construction du futur centre d’innovation pour des solutions de transport électrifiées vertes. Un centre implanté en Suède, à Västerås, ville industrielle située au bord du lac Mälaren, à une centaine de kilomètres de Stockholm.

« Avec sa situation géographique, sa proximité avec les entreprises de la région et ses liens avec l’Université de Mälardalen, Västerås est l’endroit parfait pour cet investissement », a déclaré Rob Whyte, PDG d’Alstom Nordics & Russia, soulignant que « la Suède est à l’avant-garde de la transition verte ». Ce centre « fonctionnera comme une plaque tournante pour les échanges d’idées et comme un endroit où les entreprises pourront développer et tester des innovations dans le domaine de la mobilité durable ».

Au cœur des activités du nouveau centre se trouvera du laboratoire d’Alstom à Västerås, qui permettra à des acteurs externes de développer des systèmes de traction électrique. « Par cet investissement, Alstom souhaite contribuer à accélérer la transition grâce à une collaboration intersectorielle. Les innovations futures en matière de transport permettant de faire face au changement climatique seront le résultat d’une fertilisation croisée entre l’industrie, l’université et les start-up ».

Présente depuis qu’il existe sur le site de Finnslätten, où le nouveau centre d’innovation devrait ouvrir en 2023, l’entreprise ABB a également exprimé sa satisfaction vis-à-vis de cette implantation. Rappelons que les activités ferroviaires d’Alstom à Västerås ont été reprises à Bombardier, qui les tenait à son tour d’Adtranz, successeur d’ABB Traction…

P. L.

Ewa

Alstom choisi pour le métro automatique de la ligne 18 du Grand Paris Express

Métro Grand Paris Express Alstom

Carton plein sur le Grand Paris Express. Déjà choisi pour fournir les matériels roulants des futures lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express, Alstom a été désigné par la Société du Grand Paris (SGP), en lien avec Ile-de-France Mobilités (IDFM), pour la fourniture des rames et des automatismes de conduite de la ligne 18. Longue de 35 km, dont 14 km en aérien, cette ligne doit relier Versailles et Orly via le plateau de Saclay.

Chiffré à 400 millions d’euros et concernant le développement et la fourniture d’un maximum de 37 rames, des automatismes de conduite de ces dernières et des postes de commande centralisée de la ligne 18 et de ses 10 gares et stations, ce contrat a été attribué à l’issue d’une procédure négociée avec mise en concurrence préalable lancée en 2019. Ce marché, dont la tranche ferme de 15 rames est évaluée à 230 millions d’euros, comprend également la prestation d’intégrateur général pour la gestion des essais ainsi que la fourniture des équipements industriels de maintenance des trains. Pour ce qui est du financement, IDFM est responsable de l’ensemble des dépenses relatives au matériel roulant voyageurs et ses équipements embarqués, alors que la SGP prend à son compte la réalisation des automatismes de conduite et des commandes centralisées.

La ligne 18 sera exploitée par des rames Metropolis d’Alstom à roulement fer, qui pourront circuler jusqu’à 100 km/h en mode automatique sans conducteur. Les automatismes de conduite Urbalis Fluence, dont le principe repose sur une communication directe de train à train, permettront à ces derniers de se succéder toutes les 85 secondes en heure de pointe.

De la même gamme que les rames destinées aux lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express, le matériel roulant pour la ligne 18 sera adapté aux caractéristiques et aux besoins spécifiques de cette dernière. Longues de 47 m pour trois caisses, les rames pour la ligne 18, qui comprendront trois larges portes par face et par voiture, seront accessibles pour les personnes en situation de handicap. L’aménagement ne comprendra que 54 places assises, l’accent ayant plutôt été mis sur la largeur des passages et le confort des intercirculations, permettant de transporter jusqu’à 350 personnes, selon le communiqué commun de la SGP, IDFM et Alstom. « Une attention toute particulière est portée aux émissions sonores, aux vibrations et aux émissions atmosphériques », précise ce communiqué. « Une minimisation des émissions de particules de frein sera réalisée grâce au freinage électrique jusqu’à très basse vitesse, limitant ainsi l’utilisation de disques de frein. Par ailleurs, la récupération de l’énergie de freinage contribue à la recharge des batteries ou à l’alimentation du réseau électrique général. Enfin, le taux de recyclabilité est de plus de 96 % et celui de valorisation du train, suivant les normes européennes en vigueur, de plus de 98 % ».

Les sites Alstom de Saint-Ouen et Villeurbanne assureront le développement et le déploiement des automatismes de conduite, de transmission de données et des commandes centralisées (du type Iconis), ainsi que l’intégration générale du système de transport. Côté matériel roulant, le site de Valenciennes Petite-Forêt sera chargé de la gestion du projet, des études, du développement, de la production, de l’assemblage et de la validation des rames, les premières étant attendues en 2024 pour être alors mises à disposition du futur opérateur choisi par IDFM. En outre, le contrat « porte un engagement soutenu en matière d’insertion sociale en favorisant le retour à l’emploi de personnes qui en sont éloignées ». Ce contrat prévoit enfin la sous-traitance d’une partie de l’activité à des petites et moyennes entreprises.

P. L.

Ewa

La RATP et IDFM commandent à Alstom les nouveaux trams du T1

Tram T1
RATP

Ile-de-France Mobilités (IDFM) et la RATP ont annoncé avoir conclu avec Alstom un marché portant sur un maximum de 120 tramways pour un montant de 310 millions d’euros, dont une tranche ferme de 37 rames pour le renouvellement du parc de la ligne T1. Cette ligne de rocade au nord de Paris est équipée depuis l’ouverture de sa première section, en 1992, de Tramways français standard (TFS), le parc d’origine ayant été complété en 2003-2004 par les TFS qui avaient été mis en service en 1997 sur la ligne T2.

Outre les rames pour le renouvellement du parc du T1, le marché comprend une tranche optionnelle de 83 tramways « afin de renforcer l’offre de transport et répondre aux besoins liés aux prolongements en cours », ajoutent la RATP et IDFM.

Les futurs tramways pour les lignes franciliennes seront équipés de six portes doubles de 1,30 m par côté (contre quatre actuellement), y compris aux extrémités, d’un accès facilité pour les personnes à mobilité réduite, d’une climatisation, d’une information sonore et visuelle dynamique et circonstanciée, ainsi que d’une vidéo-protection. Par rapport au TFS, la capacité de transport sera augmentée de 15 % et parmi les nouveautés, des prises USB pour recharger les téléphones mobiles ou des éclairages 100 % LED sont également prévus. Par ailleurs, les nouveaux trams seront équipés d’un système embarqué de comptage de voyageurs par flux, afin de mesurer plus finement la fréquentation du T1 et d’améliorer le service.

La motorisation devrait permettre de réduire la consommation en énergie de traction « d’au moins 30 % par rapport au matériel actuel », le futur matériel étant en outre équipé d’un freinage électrique « très performant ».

« Recyclable à 95 % et valorisable à 99 % », ce futur tramway fera l’objet d’un appel à consultation publique de la part d’IDFM, qui proposera trois designs extérieurs et intérieurs. Une démarche récemment mise en œuvre pour le design du futur MI20.

P. L.