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Ewa

Vibrations : la jaquette Acousystem, lauréat des Décibels d?Or

La société Acousystem propose un dispositif à base de caoutchouc recyclé, la « jaquette », qui permet la pose de voies ferrées sans fixation et en appuis continus, tout en limitant les nuisances dues aux passages des trams. L’établissement de nouvelles lignes de tramway dans les villes ne va pas sans poser des problèmes de bruit et de vibrations engendrés par la rotation des roues en acier sur les rails avant de se propager dans le sol jusqu’aux habitations riveraines. Pour remédier à cet inconvénient, la société Acousystem, spécialiste de l’isolation sonique et vibratoire, propose un dispositif à base de caoutchouc recyclé, la « jaquette », qui permet la pose de voies ferrées sans fixation et en appuis continus, tout en limitant les nuisances dues aux passages des trams.
La jaquette est principalement constituée de granules de caoutchouc (environ 80 %) liés par une résine. Issus de pneus usagés collectés par la société Aliapur et transformés sur le site RBSI (Moselle), ces granules permettent la fabrication de jaquettes bon marché et offre aux pneus usagés une deuxième vie de 35 ans environ, correspondant à celle d’une génération de tramways.
Cet encapsulage élastique comporte deux joues latérales et une semelle qui enveloppe les flancs du rail. Les blocs latéraux assurent la fixation du rail et maintiennent l’écartement de la voie, tout en assurant la canalisation du courant vagabond et le découplage du rail de son environnement immédiat. De son côté, la semelle procure une atténuation vibratoire allant de 3 à 15 dB (V). Cet ensemble permet de remplacer six autres pièces – la traverse, les attaches, les semelles (antivibratiles ou cannelées standards), les cales nylon, les tirefonds et les chambres d’éclisse – tout en permettant une augmentation de la durée de vie de la voie et une réduction de l’usure ondulatoire du rail.
Les jaquettes se déclinent en trois modèles adaptés aux différents types de chantiers ou à l’urgence des travaux à réaliser : jaquette « Gauge Support Fixation » (GSF) pour pose avec gabarit et bétonnage in situ, jaquette noyée dans une poutre en béton préfabiquée (poutre Stéro) et jaquettes noyées dans une dalle en béton préfabiquée (dalle Modulix).
Ce système, qui n’est pas limité aux voies de tramways, peut également être utilisé pour tout type de véhicules ferroviaires. Il est notamment installé sur les lignes de tramway de Paris, Madrid, Athènes, Lyon et Lisbonne.  Avec sa jaquette, Acousystem a remporté le Décibel d’Or 2009 dans la catégorie « Matériaux acoustiques », lors de la 14e édition de ce palmarès organisé par le Conseil national du bruit en France.

Ewa

Amortisseurs de bruit Corus en exploitation dans la banlieue de Sydney

Le système s?avère non seulement efficace pour réduire le bruit produit par les rails, mais également facile et rapide à installer Sur la ligne Epping – Chatswood, dans la banlieue de Sydney (Australie), 16 km de voies viennent d’être équipés de quelque 50 000 unités d’amortisseurs de bruit SilentTrackTM. Cette technologie développée par Corus Rail Products réduit le niveau sonore généré par le passage des trains. Selon la configuration de la voie, la réduction du bruit atteint en moyenne de 4 à 6 dB(A). Ce nouvel itinéraire utilise en partie une voie sur dalle dans des tunnels, et la proximité de zones d’habitation imposait une baisse du niveau de bruit dans les logements et à l’intérieur des voitures. La commande a été passée par Union Rail Group, coentreprise regroupant la société de travaux publics Thiess (Australie), Hochtief (Allemagne) et l’organisme de financement Transport Infrastructure Development Corporation, basé en Nouvelle-Galles du Sud. Testé en novembre 2008, le système Corus s’avérait non seulement très efficace pour réduire le niveau sonore produit par les rails, mais aussi un dispositif facile à installer pendant la courte période de fermeture de la voie indispensable pour mener les travaux. « La principale difficulté du développement de ce système d’amortissement était de réduire les niveaux de bruit sur l’ensemble du spectre de fréquences, de 600 Hz environ jusqu´à plusieurs kHz. Le bruit émis par les rails s’étend dans la moitié inférieure de cette plage, jusque vers 2 kHz environ, tandis que le bruit émis par les roues se situe traditionnellement dans des fréquences plus élevées », explique David Benton, responsable de produit chez Corus. SilentTrackTM, dont les moules spécifiques ont été conçus en fonction du profil du nouveau rail AS 60, est un amortisseur de vibrations à base d’élastomère et d’acier reposant de part et d’autre de l’âme du rail. Pouvant être utilisé sur des voies nouvelles ou existantes, il s’adapte aux conditions d’exploitation, en tenant compte de facteurs tels que le type de train, la fréquence de circulation, les modèles de rail et d’attaches mis en œuvre. Il utilise deux poids en acier dont la taille et la forme dépendent de la gamme de fréquences et de l’état de la voie. L’installation a été effectuée par l’Union Rail Group, la formation et la supervision initiale étant assurées par Corus en faisant appel à son partenaire d’installation européen, Volker Rail. La commande initiale vient d’être complétée pour inclure un tronçon de voie supplémentaire dont l’installation va avoir lieu en ce début d’année.
 

Michel BARBERON

Ewa

Preremière phase des travaux du remblai à Clichy

Les travaux sur le site destiné à accueillir les rames TER 2N NG ont débuté début février Début février, l’équipe Infra pôle caténaire de Bécon, sous la direction de Jean-Jacques Launay, directeur des travaux et de Jean-Paul Dupont, surveillant de travaux, a commencé la phase 1 des travaux sur le site du remblai à Clichy destiné à accueillir les rames TER 2N NG.
Les travaux engagés consistent à poser des poteaux caténaires selon trois étapes. On creuse d’abord un trou, appelé fouille, dont les cotes sont strictes et qui doit être placé à une distance précise du rail pour ne pas engager le gabarit. La profondeur et le volume nécessaires sont proportionnels à la hauteur totale du poteau et aux pressions qu’il supportera.
On place ensuite une réservation, en PVC ou en métal, et une carotte, destinées à recevoir le béton qui servira à la fois de socle et de contrepoids. Un socle peut contenir jusqu’à 8 m3 de béton. La troisième étape, la plus délicate, s’appelle le mâtage. Elle consiste, à l’aide d’une grue, à mettre le poteau à la verticale, à le positionner et à le fixer selon les trois dimensions, à l’aide de cales biseautées et de madriers. Une fois le poteau dans sa bonne position, on coule le béton. À ce stade, deux techniques sont possibles. Soit le scellement définitif, en coulant du béton seul, soit le scellement provisoire réalisé par adjonction d’un lit de sable sous le béton.
Les travaux ont été confiés à l’entreprise Ansart TP. La phase 2 des travaux consistera à poser une caténaire escamotable. Elle sera réalisée de nuit.
 

Michel-André BONO

Ewa

RFF lance son projet de commande centralisée à Lyon

L’opération s’inscrit dans un programme national de réorganisation des systèmes de commande des itinéraires C’est un projet à 500 millions d’euros, entièrement financé par Réseau Ferré de France, qui vient d’être lancé à Lyon avec pour objectif de construire la Commande Centralisée Rhône (CCR) et de moderniser les postes d’aiguillage sur la région lyonnaise. L’opération menée à Lyon par RFF en collaboration avec la SNCF s’inscrit dans un programme national de réorganisation des systèmes de commande des itinéraires afin de répondre à la future croissance du trafic ferroviaire. Ainsi, RFF va procéder à trois types d’aménagements sur l’ensemble du territoire d’ici 2030 : la création d’une quinzaine de centres de commandes informatisée ; le renouvellement des postes d’aiguillage les plus anciens ; l’informatisation de la télécommande des postes les plus récents (1).
Le futur bâtiment de la CCR sera implanté sur 2 700 m2 à la Guillotière, entre Perrache et Part-Dieu, et abritera une vaste salle de commande (700 m2), des salles techniques et les équipes d’exploitation des secteurs de circulation du territoire Rhône, soit 280 agents. La CCR sera mise en service en 2010 pour télécommander un secteur compris entre Lyon, Pierrelatte, Saint-Etienne et Roanne. Lors de la pose de la première pierre, Hubert Du Mesnil, président de RFF, et Philippe De Mester, directeur régional Rhône-Alpes Auvergne, ont souligné la particularité du nœud ferroviaire lyonnais, « carrefour européen et infrastructure complexe » où transitent 1 100 trains quotidiens et les grandes lignes à destination de 60 villes. La CCR permettra de télécommander l’ensemble des postes d’aiguillage du secteur, dont les six postes principaux du nœud ferroviaire lyonnais répartis sur trois sites et en cours de renouvellement. Après un nouveau poste créé à Guillotière, les autres seront progressivement mis en service à Guillotière, Perrache et Part-Dieu entre 2010 et 2014. L’optimisation des systèmes de gestion des circulations permettra aussi une plus grande réactivité d’intervention sur le réseau et de réelles économies d’exploitation.
 

Claude FERRERO
 

(1 )Actuellement, le réseau national compte 1 500 postes d’aiguillage, dont 35 % de postes électromécaniques, 45 % électriques et 20 % à commande informatique.

Ewa

Le rythme de renouvellement des caténaires va augmenter de 40 %

La décision a été prise au lendemain d’une nouvelle rupture de caténaire survenue le 11 janvier au sud de Tours Au lendemain d’une nouvelle rupture de caténaire le 11 janvier, au sud de Tours, qui a bloqué cinq TGV Atlantique à destination de la gare de Paris-Montparnasse, Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, a donné quelques précisions sur les engagements financiers de l’Etat annoncés dans le cadre du contrat de performance signé le 3 novembre dernier avec RFF. Ce contrat prévoit une augmentation significative des moyens consacrés au renouvellement des installations électriques, en particulier des caténaires.
Selon le secrétaire d’Etat, « le rythme de renouvellement des caténaires sera accéléré tout au long de la période 2008-2015, pour atteindre une hausse de 40 %. Dès 2009, 108 millions d’euros seront investis pour renouveler les installations électriques ou réaliser des opérations d’entretien lourdes, chiffre en augmentation significative par rapport à 2008. »
Dominique Bussereau, qui a sur son bureau depuis la fin de l’année dernière un rapport de la SNCF sur les incidents caténaires, rappelle toutefois que leur nombre a fortement diminué depuis les années quatre-vingt-dix et qu’il est devenu stable depuis 2000. En revanche, « les conséquences sur les clients sont plus importantes qu’auparavant.
En effet, ces incidents ont eu lieu sur les voies où il y a le plus de circulation et où le trafic est en forte hausse. » D’où cette demande à RFF de réaliser, avant l’été 2009, un schéma directeur du système d’alimentation électrique du réseau « permettant de traiter les points critiques et d’optimiser la politique de maintenance ».
A la SNCF, Dominique Bussereau recommande « d’améliorer les conditions de prise en charge des clients, notamment au niveau de
l’information, dès que les conditions d’exploitation sont dégradées ».
Pour Patrick Trannoy, le directeur général adjoint chargé du pôle Infrastructures à RFF, la réflexion sur la politique de maintenance des caténaires ne se termine pas avec ce rapport. « Les principaux incidents concernant des caténaires ne sont pas liés à la vétusté du réseau », souligne-t-il d’emblée. La précision est importante aux yeux de RFF, qui n’avait pas apprécié un premier rapport que lui avait remis la SNCF fin septembre 2008 et qui lui semblait un peu précipité. Mais Patrick Trannoy dit avoir entendu les alertes de la SNCF sur le risque de voir le nombre d’incidents sur les caténaires augmenter à l’avenir « avec un besoin accru de maintenance car l’électrification a été réalisée dans les années 50-60 ».
Se pose aussi la question du dimensionnement du réseau compte tenu de l’évolution des trafics et des circulations des engins de traction. D’où la nécessité d’avoir une vision globale et d’identifier les zones critiques où les risques de perturbations sont les plus graves.
 

Marie-Hélène POINGT

Ewa

Le PRCI de Perpignan inauguré

L’installation du nouveau PRCI de Perpignan aura demandé dix-huit mois de travail Le nouveau poste d’aiguillage à commandes informatisées (PRCI) de Perpignan a été inauguré le 28 novembre par les représentants de l’Etat, les directeurs régionaux de RFF et de la SNCF. Tour à tour, ils ont salué l’ensemble des acteurs qui se sont mobilisés pour installer, tester et finalement mettre en service cet outil dimensionné pour absorber, entre autre, le trafic de la future ligne à grande vitesse Perpignan – Barcelone.
« Dans ce PRCI, a rappelé Philippe Bru, le directeur de région, le jour de l’inauguration, nous avons en effet installé des équipements de haute technologie qui permettent aux agents SNCF de commander 390 itinéraires différents, de programmer et de suivre les circulations avec les meilleures garanties de sécurité et en améliorant les conditions d’information des voyageurs, et d’assurer une meilleure fluidité du trafic croissant que nous connaîtrons bientôt. » L’ergonomie des postes de travail a été améliorée, « ce qui apporte plus de convivialité et rend les conditions de travail des agents plus agréables – donc améliore la qualité du travail », a poursuivi le directeur de région. Grâce à une interface informatique homme-machine baptisée Mistral, le nouveau PRCI permet donc la commande d’un très grand nombre d’itinéraires différents, par l’intermédiaire de différents postes automatisés de l’axe ferroviaire principal de Narbonne à Perpignan, Gruissan, Port-la-Nouvelle, Leucate, Salses et Rivesaltes, mais aussi de la gare de Perpignan jusqu’à la sortie vers Cerbère ainsi qu’une partie de la ligne vers Villefranche-de-Conflent et les raccordements vers la section internationale (sous concession TP Ferro). A cela s’ajoute le faisceau fret international des installations terminales de Perpignan et les chantiers de remisage TGV et TER. Le PRCI a été réalisé par la SNCF, maître d’œuvre et maître d’ouvrage délégués, sous maîtrise d’œuvre RFF. Le coût global des installations terminales de Perpignan est de 200 millions d’euros financés à 100 % par l’Etat et l’Europe. Les travaux de signalisation correspondent à un tiers de ce coût.
 

Yann GOUBIN