Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

La SNCF va remporter un premier lot de TER en Hauts-de-France

Régulièrement, Xavier Bertrand passait des soufflantes à la SNCF. Entre le patron des Hauts-de-France et l’opérateur ferroviaire public qui assure l’exploitation des lignes TER, les relations étaient plus que tumultueuses. En 2022, la région qui verse 500 millions d’euros par an à la SNCF dans le cadre de la convention TER, avait même suspendu quelques mois ses paiements, à cause des retards et suppressions de trains liés principalement au manque de conducteurs. Pour en finir avec l’opérateur historique, ou le piquer au vif, Xavier Bertrand et son vice-président chargé des transports, Franck Dhersin, avaient convaincu les élus régionaux d’ouvrir le réseau à la concurrence. Les premiers appels d’offres avaient été lancés en 2020.

Et, le gagnant est… la SNCF.

Le 1er mars, en milieu de journée, Xavier Bertrand a annoncé qu’il allait proposer à l’exécutif régional de confier à l’opérateur ferroviaire public l’exploitation d’un premier lot de lignes : celui de « l’Etoile d’Amiens » qui représente 17% du réseau TER. Il s’agit des lignes Amiens-Tergnier-Laon, Amiens-Saint-Quentin, Amiens-Albert, Amiens-Abbeville, Beauvais-Abancourt-le-Tréport, Amiens-Creil,  et Amiens-Montdidier-Compiègne. Le contrat débuterait fin 2024, pour neuf ans.

« Le choix n’a été pas difficile entre les deux candidats SNCF Voyageurs et Transdev (filiale de la Caisse des dépôts) », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Dans la notation, la SNCF est devant. Il n’y a pas photo : on prend le meilleur« , a ajouté cette même source.

Dans un  tweet, Christophe Fanichet, directeur de SNCF Voyageurs, se félicite d’avoir proposé « une offre compétitive, sur-mesure et adaptée à l’écosystème du territoire couvert par le lot TER Etoile d’Amiens« .

Selon l’AFP et Mobilettre, SNCF Voyageurs s’est engagé à un objectif de régularité de 98,5% et à une augmentation de l’offre de 9,5%. Les pénalités seraient multipliées par quatre en cas de dysfonctionnements du réseau et la Région aurait la possibilité de résilier le contrat en cas de faute, sans verser d’indemnités.

La SNCF avait nommé en début de semaine un nouveau directeur chargé du « programme de redressement de la performance » dans la région, Bertrand Gosselin, ancien directeur général de la compagnie franco-belge Thalys.

Trois autres lots s’ouvrent à la concurrence : Paris-Beauvais et les radiales parisiennes (dites « de dessertes parisiennes »), l’Etoile de Saint-Pol et les lignes du Nord-Pas-de-Calais. Ils devraient être attribués respectivement en 2026, 2027 et 2028.

N.A

Ewa

RATP se place sur le marché de la conversion énergétique des dépôts bus

VDL bus electrique articule-Orleans

L’appel d’offres géant suivi de la commande pour équiper sa flotte de 800 bus électriques à Paris (lire ici) ouvre de nouveau horizons à la RATP, hors de l’Ile-de-France. Le groupe cherche maintenant à valoriser et monétiser son « expérience accumulée à l’occasion de l’électrification des centres bus en Ile-de-France« , en allant chercher des marchés ailleurs.

A commencer par Orléans où la filiale immobilière de la Régie, RATP Real Estate, vient de remporter avec Systra (filiale conseil et ingénierie détenue à 50/50 avec SNCF) le marché de la conversion énergétique du parc d’autobus de la métropole. Le réseau des transports urbains TAO  teste depuis mai 2017 une douzaine de bus électriques du constructeur néerlandais VDL, et compte passer au tout électrique en 2024.

Valorisation immobilière

Le périmètre de l’appel d’offres attendu en juin couvre l’accompagnement pour l’achat de 180 bus électriques (150 millions d’euros d’investissement), l’étude des technologies « les plus adaptées au réseau orléanais » (géré par Keolis, filiale de SNCF), l’installation de bornes de recharge lente dans les deux dépôts bus existants et la création d’un troisième.

RATP Real Estate et Systra vont notamment conseiller l’autorité organisatrice de transport Orléans Métropole pour l’adaptation technique des dépôts et, puisque la filiale immobilière de la Régie est aux commandes, la valorisation foncière de ces bâtiments. A Paris, les centres bus jouent la mixité et accueillent d’autres activités. Pour Systra, plus connu pour ses activités de conseil et d’ingénierie de projets complexes de transport (LGV, métros, ponts maritimes, aéroports etc.), « il s’agit là d’une inflexion claire dans l’accompagnement des maîtres d’ouvrage en quête d’une politique de transport durable et plus verte« , indique Thierry Dattin, directeur de la maîtrise d’ouvrage chez Systra.

Distances réglementaires

Pour s’y retrouver dans la jungle des règles de sécurité imposées aux exploitants de bus électriques qui, comme la RATP, utilisent des batteries lithium-ion- ou lithium-métal-polymère, lesquelles présentent des risques d’incendie, un arrêté du ministère de la Transition écologique du 15 août 2018 clarifie la situation.  En contrepartie, sont nées de nouvelles exigences dans la conception des dépôts équipés de bornes de recharge.

En zone urbaine, le texte impose une distance d’éloignement de 15 mètres des dépôts bus par rapport aux habitations et aux d’établissements recevant du public. Distances négociables si les opérateurs installent des parois coupe-feu ou un système d’extinction automatique d’incendie, type sprinklers.

Le texte oblige également à équiper les dépôts d’un dispositif permettant de couper la charge électrique sur chaque borne, de détecteurs d’incendie, d’alerte pompiers et de moyens de lutte contre le feu : extincteurs, colonnes sèches, désenfumage, etc. Les contraintes sont plus draconiennes encore si des locaux occupés par des tiers surmontent les ateliers de recharge, des bureaux par exemple.

Nathalie Arensonas

Ewa

Luxembourg. Appel d’offres pour le tramway

LuxTram, la société qui exploitera le futur tramway de Luxembourg vient de lancer l'appel d'offres pour l'acquisition des rames de son futur réseau… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
L'avis de marché prévoit la fourniture et la maintenance de 21 tramways  à plancher bas intégral avec une option de 12 rames supplémentaires. D'une longueur de 45 mètres environ et d'une largeur de 2,65 mètres, les véhicules pourront accueillir jusqu'à 300 personnes en charge normale, et allongeables jusqu'à 56 mètres pour permettre le flux aux heures de pointe. 

 En plus de la fourniture du matériel roulant, les candidats devront prendre en compte les études et la conception d'un système d'effacement de ligne aérienne (LAC)  sur 3,6 kilomètres, entre la Cloche d'Or et l'Aéroport Luxembourg-Findel. André von der Marck, directeur général de LuxTram explique que sur ce tronçon, «il n'y aura pas de caténaire, mais un système de "biberonnage" grâce à une alimentation par le sol aux arrêts pour refaire le plein».

Les industriels auront jusqu'au 25 novembre pour répondre à l'appel d'offres. Les résultats seront connus l'année prochaine pour une mise en service début 2017.