Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Lohr dévoile son véhicule électrique

Dans le cadre de la COP21, la société Lohr présente un véhicule bi-modal électrique au Grand Palais de Paris A l'occasion de la conférence mondiale sur le climat, l'industriel alsacien Lohr expose au Grand Palais, à Paris, un système de transport public modulable 100 % électrique. Baptisé Cristal, le véhicule pourra être exploité en autopartage (mode individuel) et en semi-collectif (mode navette). Dans la première version, le système sera accessible librement via des stations, comme le dispositif Autolib'. Transformé en navette, il pourra accueillir cinq personnes en position assise et jusqu'à 18 personnes en position debout.
Les essais se dérouleront courant 2016 à Montélimar et à Strasbourg. La commercialisation du véhicule est envisagée dès 2017.

Ewa

La SNCF récompense trois applications pour la mobilité des PMR

Pas moins de seize start-up étaient venues au premier forum Access Solutions organisé par la SNCF, le 1er décembre, pour présenter leur projet, qui tournent tous, évidemment, autour de… …l’accessibilité des transports, sans être exclusivement réservés aux personnes en situation de handicap. Et Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, de rappeler que de la machine à écrire avait dès ses débuts, servi à écrire du Braille en relief, tout comme les travaux de Graham Bell, inventeur du téléphone, étaient destinés à communiquer avec sa femme  malentendante.

Ce premier forum a été l’occasion pour ses jeunes pousses, d’expliquer leur projet, de rencontrer des associations, des partenaires ou simplement d’autres entreprises, et, pour quelques-unes d’obtenir un soutien financier. Trois d’entre elles sont reparties avec un chèque de 3000 euros, signé par la SNCF, et qui doit leur permettre de poursuivre leur développement.

Parmi elles, I wheel share, un site et une application mobile, qui rassemblent les expériences vécues par des personnes en situation de handicap ou leurs accompagnants, difficiles ou amusantes, mais aussi des bons plans à partager avec les autres membres de la communauté. I wheel share veut aussi se servir de ces expériences pour trouver ensemble des solutions. L’argent reçu permettra de financer une partie du développement informatique qui conduira au « lancement d’une version mobile du site sous Androïd et iOS, d’ici une quinzaine de jours », a annoncé Audrey Sovignet, la fondatrice du site, avec son frère Lucas.

L’application lancée par Olivier Jeannel, qui s’appelle RogerVoice, permet de traduire par écrit les communications téléphoniques reçues et émises. Outre le soutien financier de la SNCF, RogerVoice dispose aussi d’une vitrine, grâce à Voyages-SNCF.com. Le site de vente en ligne propose à ses clients de joindre le centre de suivi de commandes, avec RogerVoice, en offrant même 10% pour un abonnement d’un an en plus du mois d'essai gratuit accordé par RogerVoice.

La troisième entreprise lauréate s’appelle Angeo. Elle propose un système d’orientation pour les personnes non ou malvoyants, grâce à un GPS amélioré dans sa précision grâce à un boitier dans la poche de l’usager. En permettant de suivre ses itinéraires, renseignés vocalement sur un smartphone, Angeo donne ou redonne de l’autonomie à des personnes désireuses de se déplacer seuls. Et en cas de besoin, il possible d’appeler la personne de confiance de son choix dont le numéro est enregistré pour se faire aider. Edgar Antoine a travaillé huit ans au développement de son système avec le laboratoire CNRS LAAS et Navocap. Dès le premier trimestre 2016, il sera possible de suivre des itinéraires mixant marche à pied et transports en commun, dans quelques agglomérations.

 

Juste avant la remise des trois prix, la presque totalité des jeunes entreprises, dix-huit sur vingt, se sont prêtées au jeu d’une présentation très rapide de leur activité, en moins de trois minutes. Et comme leur travail est aussi important, même si elles n’ont pas reçu de financement, voici, encore résumée, leur présentation.

Authôt (www.authot.com) a conçu un outil logiciel destiné à transcrire automatiquement la parole en texte au cours d’une conférence ou d’une présentation, aussi bien en français qu’en anglais. Authôt compte plus de 130 clients, notamment HEC et Sciences Po pour lesquels, la société transcrit des cours.

Auticiel (ww.auticiel.com) a développé dix applications, avec l’aide de médecins, d’orthophonistes et d’éducateurs spécialisés, destiné à communiquer avec des handicapés pour qui parler est difficile, mais qui sont plus familier de l’outil informatique comme les autistes par exemple. Ces applications sont déjà utilisées par 60 000 personnes avec handicap mental et/ou cognitif.

Coach Autonomy (www.coach-autonomy.com) est un cabinet d’expertise en accessibilité qui aide les entreprises dans l’aménagement de leur locaux pour mieux accueillir leurs salariés en situation de handicap, des démarches pour obtenir les aides à l’installation aux normes en vigueur.

Facilico (www.faciligo.fr) est la première plateforme qui met en relation des personnes en situation de handicap et des personnes qui effectuent, tout ou partie, du même trajet, et, ainsi les aident à voyager. Le système sera testé, début 2016, dans l’agglomération de Montpellier et de Rennes, d’abord dans les transports urbains, mais souhaite se développer sur des trajets longues distances ferroviaires et aériens. Pour sa rémunération (2 euros dans les transports en commun et plus pour les trajets longues distance), l’accompagnateur peut choisir de percevoir l’argent ou de créditer le compte d’une association défrayer pour ses trajets.

Facil’iti (www.facil-iti.com) est une application qui permet d’adapter les informations issues d’internet à la personne qui les lit sans toucher au paramètres de l’ordinateur qui les reçoit.

Encore à l’état de prototype, le système imaginer par Grizz (www.grizz.me) permet de guider les personnes non-voyantes, discrètement, sans demander son chemin, ni guide à haute voix. Après avoir renseigné l’adresse de destination, les capteurs placés sur chaque épaules vibrent à chaque croisement pour indiquer de tourner à droite ou à gauche.

A l’image des pédibus pour accompagner les enfants à l’école, Hopways (www.hopways.com) est une plateforme d’échanges entre parents d’enfants handicapés qui permet de partager les trajets. 

Phitech (www.phitech.fr)

Pompiers à la plateforme aéroportuaire de Roissy, le créateur de Trad112 (www.tradcentdouze.com), a développé une application qui installé sur une tablette, ou éventuellement un smartphone, permet de poser les premiers questions à une personne souffrante qui ne parle pas français. Grâce à une série de drapeau, la personne peut choisir la langue dans laquelle lui seront poser les premières questions qui seront transmises au médecin, sachant que la ou les premières heures sont primordiales pour prendre en charge un blessé et conditionne sa guérison. La SNCF a décidé de testé cette application, au début de l’année prochaine sur une ligne Transilien et une ligne de bus opérée par Keolis.

Tri-D (http://blog.tr-d.fr/) est une agence créative spécialisé dans l’impression 3D qui, avec la reproduction de sculptures permet à des non-voyants de découvrir les œuvres exposées, lors d’une visite dans un musée, par exemple.

Wheeliz (www.wheeliz.fr) est un site de location, entre particuliers, de voitures aménagées pour les personnes en fauteuil roulant, sur le modèle de Drivy. 

Ewa

Lyon. Des Twizy pour renforcer l’offre Bluely

A partir du 2 avril, la ville de Lyon va augmenter le parc automobile de son service d'autopartage Bluely … 30 Renault Twizy, en plus de 220 voitures Bluely du groupe Bolloré, seront mises en circulation dans la métropole lyonnaise afin de renforcer l'offre de véhicules électriques.

Les 250 voitures seront déployées dans les 102 stations du Grand Lyon.

Ewa

Pour ses trois ans, Autolib’ crée son club

Il y a tout juste trois ans que les premières Bluecars de Bolloré branchées à leurs stations Autolib’ partaient à la conquête… des rues parisiennes. Le PDG du groupe, Vincent Bolloré, en a profité pour se féliciter devant la presse d’« un service qui fait l'unanimité en terme commercial »et d’« un succès technologique ». Avec ses 70 000 abonnés à l’année – et 200 000 en tout depuis le lancement – le service frôle l’équilibre. Il lui en faudrait 80 à 82 000.

C’est le moment que le groupe a choisi pour lancer un club à destination de ces utilisateurs les plus fidèles. « Hébergé par un réseau social privé, le club Autolib’ a pour but de nous signaler les anomalies sur les véhicules et de participer à l’équilibrage des stations »,a précisé Vincent Bolloré. Les utilisateurs réaliseront un état des lieux du véhicule, en particulier sur la propreté qui pose vraiment problème. « Une fois qu’un utilisateur aura reçu 50 signalements », il sera rappelé à l'ordre, a-t-il expliqué-t-il pour que « le service soit exemplaire ».Ceux qui accepteront de rendre les voitures dans les stations vides entre 18 et 22 heures se verront également gratifiés de points échangeables en cadeaux ou argent (200 points = 10 €).

Présent sur 71 communes,  le service de véhicules partagés francilien enregistre en moyenne 14 000 locations chaque jour. Plus de 73 millions de kilomètres ont été parcourus depuis 2011. D’après une enquête CSA, en deux ans, ce sont 17 000 voitures individuelles qui ont été revendues ou non achetées grâce à Autolib. Une extrapolation porte ce chiffre à 28 000 au bout de cinq ans. L’heure est maintenant de passer à la couleur pour les petites voitures en alu. C’est en tout ce que souhaite le syndicat mixte Autolib’ (SMA) qui apprécie le rouge des Utilib’, les utilitaires lancés en décembre dernier. Au lancement, « ça faisait écolo de ne pas les peindre et ça coûtait moins cher car personne n’était sûr que ça allait marcher », a avoué Vincent Bolloré.

Si Autolib’ doit encore se développer en Ile-de-France, avec 1100 stations, 6600 bornes de recharge et 3500 Bluecar, contre respectivement 900, 4700 et 2900 aujourd’hui, si les Bluecars ont aussi conquis Lyon et Bordeaux, c’est maintenant à l’international que sont les plus belles perspectives pour ce véhicule électrique en libre-service. « En 2015 on fait Londres et Indianapolis et on se réserve en 2016 pour Singapour et Los Angeles », a rappelé le PDG du groupe exploitant Autolib'.

Il estime en effet avoir « la capacité humaine de faire deux villes par an ». Sans préciser si le modèle économique sera le même que dans la capitale française. Pour développer ces véhicules dont la force réside surtout dans leur batterie lithium métal polymère (LMP), le groupe familial a investi 3 milliards d'euros. Une batterie dont les capacités de stockage ne s’amenuisent pas au fil des mois, qui lui a permis de décliner ce qu’il appelle des Blue solutions, avec le Bluebus, le Bluetram, le Blueboat ou la bluezone, du stockage d’électricité dans les batteries LMP installées en Afrique. Les Blue solutions étant « cotées à 1 milliard d’euros, on est au tiers du remboursement de la valeur investie. Pour vraiment réussir, il faut 8 à 10 ans,a encore dit le PDG adepte des bons mots. Nous ne sommes pas ruinés, mais on fait tout pour ! »

Cécile NANGERONI

Ewa

Autopartage, covoiturage, vélo en libre-service : +35 % par an jusqu’en 2020

Partage de voiture, vélo ou parking, et covoiturage, devraient connaître d'ici 2020 une croissance de 35% par an à l'échelle mondiale, selon une étude du cabinet Roland Berger, publiée le 6 octobre… …« Le marché mondial des véhicules partagés et des offres de mobilité va croître de 35% par an jusqu'en 2020 », selon cette étude. 

Les consommateurs changent leurs habitudes, et privilégient, de plus en plus, l'usage et non la propriété, poussé en cela par le développement d'applications mobiles et autres solutions digitales, qui font le lien.

Par ailleurs, indique le cabinet, « en plus des start-up innovantes, encore plus de sociétés établies (comme: les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes et les entreprises de transport et de logistique) entrent dans la mêlée ».

L'autopartage devrait particulièrement profiter de ces changements d'habitudes, et atteindre en 2020 un chiffre d'affaires de 5,6 milliards d'euros. Qu'il s'agisse de gestion de flottes d'entreprises, de location aux particuliers, ou entre particuliers, la croissance annuelle est évaluée à 30 %. 

Le covoiturage et les services de taxi pour des déplacements courts ou moyens, connaîtront le plus important taux de croissance, 35% par an, précise le cabinet Roland Berger, qui ajoute que « le covoiturage, avec des particuliers comme conducteurs, atteindra des niveaux de croissance particulièrement élevés dans les zones urbaines ».

Le volume devrait atteindre 5,2 milliards d'euros en 2020.

Quant au partage de vélos, domaine qui s'est taillé une place importante dans les déplacements en ville, il devrait continuer à croître, d'environ 20% par an, pour atteindre 5,3 milliards d'euros: « la vaste disponibilité de bicyclettes sera la source d'une autre explosion de croissance, de nouveaux groupes de clients se développant », souligne l'étude.

Enfin, marché moins important mais qui devrait toutefois augmenter de 25% par an pour atteindre un chiffre d'affaires évalué à 2 milliards d'euros d'ici 2020, le stationnement partagé. 

« Les communications mobiles et l'intégration de places de parking privées ouvrent un nouveau marché attrayant », note le cabinet Roland Berger dans cette étude.

D'après l'observatoire société et consommation, les 18-25 ans sont deux fois plus nombreux à recourir au covoiturage (40%) et à l'autopartage (6%) que leur aînés. 

Ewa

Les Bluecar de Bolloré seront construites par Renault à Dieppe à partir de 2015

Bolloré fera construire les véhicules électriques Bluecar dans l’usine Renault de Dieppe, à partir du second semestre 2015,… …selon un accord de partenariat que les deux entreprises viennent de signer, et annoncé le 9 septembre. 

Les Bluecar sont proposées dans le service d’auto-partage de Bolloré, à Paris (Autolib), Lyon (Bluely) et Bordeaux (Bluecub), ainsi qu’à l’étranger. 

L’accord entre Renault et Bolloré, en gestation depuis 2013, prévoit d’ailleurs la création d’une joint-venture (70 % Bolloré, 30 % Renault), destinée à vendre des solutions complètes d’auto-partage de véhicules électriques en France et en Europe. Par ailleurs, dès le second semestre 2014, des véhicules Renault, Twizy et ZOE, aux usages différenciés et complémentaires de la Bluecar, seront introduits progressivement dans les flottes d’auto-partage jusqu’à atteindre 30 % du parc en service. 

Enfin, Bolloré va confier à Renault une étude de faisabilité qui portera sur la conception, le développement et la fabrication par Renault d’un nouveau véhicule plus petit que la Bluecar actuelle (3 places au lieu de 4) pour l’auto-partage, ou la vente (particuliers, entreprises ou collectivités), équipé d’une batterie Lithium Métal Polymère (LMP) 20 kwh. 

L’usine Renault de Dieppe (300 salariés) est spécialisée dans la production de petites séries. Elle produit actuellement la Clio IV R.S. et produira la future Alpine, dont la commercialisation est prévue en 2016. En revanche, la ZOE est construite dans une autre usine du groupe Renault, à Cléon, près de Rouen. Un nouvel atelier de montage sera spécifiquement créé au sein de l’usine de Dieppe pour pouvoir produire les Buecar. 

Ewa

Wattmobile lève 1,5 million d’euros

Au croisement de la location automobile classique et des véhicules en libre-service, le tout en mode électrique, la jeune société Wattmobile a levé 1,5 million d’euros, le 4 juillet, auprès de son actionnaire principal, FullCharger… …une entreprise américaine spécialisée dans les systèmes de recharge, et auprès d’autres grands noms, comme EADS Développement, le Crédit Coopératif, Total Développement ou SNCF Développement. Preuve que le concept de Wattmobile séduit : louer des véhicules mais seulement à motorisation électriques, des scooters ou des quatre roues mais à une seule place (les Twizzy de Renault), s’implanter dans les gares surtout, et automatiser la location avec l’aide d’Internet et de bornes sur place. 

La société a lancé, le 19 juin, quatre premières stations : Paris Gare-de-Lyon, Marseille Saint-Charles, Lille-Flandres et Lyon Part-Dieu. Malgré leur (encore) faible nombre, l’idée d’un réseau prévaut. Et avec lui, une fidélisation de la clientèle. D’ailleurs, les ambitions sont grandes : l’objectif est d’ouvrir 18 à 20 stations d’ici à la fin de l’année avec 500 000 euros de chiffre d’affaire. Puis d'accroître le nombre de stations de  70 à 100 en Europe en 2016 et 4 millions de CA. 

La levée de fond du début du mois doit servir à la première phase de développement, notamment au recrutement de 15 à 20 personnes. Wattmobile réfléchit également à des installations dans les aéroports – la plateforme aéroportuaire de Marseille Provence serait la première visée –, puisqu’ils sont fréquentés par les hommes d’affaires, sa cible première.

C’est en observant cette clientèle que Wattmobile a opté pour des véhicules 2 roues ou 4 roues, légers, puisque cette clientèle se déplace le plus souvent seule à 90 %, et n’a donc pas besoin de véhicules à plusieurs places.

De plus, les déplacements sont généralement courts, – le trajet moyen est de 3 km – ce qui rend le choix de véhicules électriques tout à fait suffisant : les scooters proposés ont une autonomie de 60 km, et les Twizzy 80 km.

En cas de pluie, Wattmobile a pensé proposer des combinaisons placées dans le coffres derrière le siège, ainsi que des gants, et une "charlotte" jetable dans un souci d’hygiène, à porter sous le casque, également fournis dans le top-case et dont la taille est réglable. L’accès aux véhicules se fait grâce à un badge, envoyé lors de l’inscription, ce qui permet également le démarrage de l’engin.

En cas de perte ou de vol en cours de location, le client appelle un numéro d’urgence qui démarre le véhicule à distance dans l'attente de l'attribution d'une nouvelle carte. Côté tarif, l’abonnement est à 18 euros, puis 2,40 euros du ¼ d’heure (9,6 euros TTC de l’heure) pour un Twizzy, et 1,80 le ¼ heure pour le scooter ou 7,2 euros TTC de l’heure. Le paiement et la facturation sont automatisés, tout comme le retrait et le retour des véhicules, ce qui permet de le faire à toute heure du jour ou de la nuit. Une fois encore, la clientèle visée est plutôt jeune, de catégorie socioprofessionnelle plutôt élevée, donc familière des nouvelles technologies et équipée de smartphones de dernières générations. 

 

www.wattmobile.net

Ewa

BlaBlaCar veut lever 100 millions de dollars

La start-up française de covoiturage longue-distance, BlaBlaCar, va lever 100 millions de dollars (73 millions d'euros), auprès du fonds d'investissement Index Ventures pour se développer à l'international, rapporte le 2 juillet, le Financial Times. …« Les investisseurs parient 100 millions de dollars que BlaBlaCar (…) peut devenir la prochaine grande réussite de l'économie de partage après Airbnb et Uber, » écrit le Financial Times.

La levée de fonds, d'un montant record pour une entreprise de technologie en Europe, aura lieu auprès du fonds d'investissement Index Ventures, qui a déjà soutenu le logiciel de partage de fichiers à distance Dropbox.

Les fonds déjà associés, Accel Partners, ISAI et Lead Edge Capital, participeront à l'opération.

Fondé en 2006, BlaBlaCar (ex-Covoiturage.fr) est devenu le leader français du secteur et revendique 95% des annonces de covoiturage en France.

La start-up assure qu'un million de personnes sont transportées par mois en Europe via ses services et emploie aujourd'hui 150 personnes dont environ 100 en France.

Dans le covoiturage entre particuliers sur internet, chaque passager paie le conducteur du véhicule pour un trajet donné, une partie de la somme revenant au site jouant le rôle d'intermédiaire. 

Ewa

Nice : le réseau Auto-Bleue intègre des Zoe dans sa flotte

Le réseau d’auto-partage de voitures électriques Auto-Bleue, lancé en 2011, dans la métropole Nice Côte d’Azur, vient d’intégrer 21 Renault ZOE, au côté des… …Citroën Berlingo, les Peugeot Partner, les Peugeot iOn et la Mia Electrique (200 véhicules au total, tous électriques). 10 autres ZOE rejoindront le service en septembre. En tête des ventes de véhicules électriques en France, la ZOE compte 5 places et une autonomie de presque 150 km.

Pour augmenter le rayon d’action des véhicules Auto Bleue et ceux des particuliers, des bornes de recharge rapide viennent d’être installées. Ces bornes d’une nouvelle génération permettent aux conducteurs de recharger 80% de leur batterie en moins de 30 minutes, permettant d’envisager des déplacements à plus longues distances.

Trois de ces bornes ont ainsi été implantées dans des lieux stratégiques, facilement accessibles et couvrant un large périmètre allant du centre-ville de Nice, à Cagnes-sur-Mer (côté ouest), en passant par Utelle (sortie Plan du Var juste après le (pont Durandy), ce qui ouvrira l’accès aux stations de ski.

Ces trois bornes se rajoutent aux deux existantes à l’Est de Nice mises en place par la Principauté de Monaco.

Auto Bleue, mise en place et opérée par VENAP, filiale de Transdev et d’EDF, fonctionne soit en boucle, mode Zen, avec retour de la voiture à la station de départ, soit en trace directe, le mode Flex, disponible depuis janvier 2014, permettant de laisser la voiture dans une station de l’agglo (60 stations). 

Ewa

Koolicar, l’autopartage sans clé, s’implante dans la région parisienne

Après une première expérience à Bègles, dans l’agglomération Bordelaise, à Bordeaux et à Cannes où elle a simultanément lancé son service en septembre 2013, l’entreprise d’autopartage Koolicar s’installe…  …maintenant en Ile de France. Depuis le début du mois d’avril, elle recrute propriétaire de voitures et locataires potentiels de ces voitures, dans trois villes de la couronne parisienne : Vincennes, Versailles et Maisons-Lafitte, trois villes où Autolib est absent

Evidemment Koolicar a une spécificité : la location peut se faire sans échange de clés. Cela permet donc un service plus réactif répondant à une demande de dernière minute, ou simplement plus pratique puisque la location ne nécessite pas de rencontre entre propriétaires et locataires. L’accès au véhicule se fait grâce à un pass sans contact, délivré par Koolicar au locataire après l’inscription, et qui commande l’ouverture du véhicule. La clé, elle, se trouve dans la boîte à gants fixée par un aimant. Et l’emplacement du véhicule est annoncé, par SMS, quelques minutes avant le début de la location. Pour prévenir les risques de vol, le système de bord, installé par Koolicar qui gère le lecteur de pass, géolocalise aussi le véhicule et peut agir sur l’antidémarrage pour immobiliser le véhicule. En dernier recours, l’assurance que Koolicar a souscrite auprès de la MAIF, qui prend le relais du contrat privé du propriétaire du véhicule, dès que la location commence. Même l’essence – trop souvent source de litige – est prise en charge par le propriétaire, qui doit de fournir du carburant pour une autonomie de 300 km au moins. Il est ensuite remboursé lors du paiement de la prestation, la location fonctionnant à la fois au temps d’utilisation et aux kilomètres parcourus (https://www.koolicar.com/tarifs).

Même après plusieurs mois de fonctionnement, difficile de dresser un portrait type du propriétaire autant que du locataire type. D’autant plus que Koolicar est présent à Bègles, Bordeaux et à Cannes, avec des profils d’habitants très différents, en terme d’âge, de catégorie sociaux professionnelles, auxquels s’ajoutent une certaine saisonnalité des usages, forcément plus fortes l’été sur la Côte. Un constat tout de même, le loueur est plutôt une loueuse. Quant à l’âge, il se situe dans une fourchette de 25 à 50 ans.

Bien que fonctionnant avec des particuliers, Koolicar présente une image plus professionnelle, notamment à travers le lecteur de badge relié à la kool box, des prix identiques par catégorie de voitures, et des critères de sélections des véhicules : huit ans maximum, présentation du PV de contrôle technique, même si l’entreprise autorise quelques égratignures sans incidence sur la sécurité. La plupart des autres autopartageurs privilégient l’échange physique des clés, laissent les propriétaires fixer leur prix, et louer des véhicules de 10 ans d’âge.

Pour l’instant, Koolicar a référencé vingt-deux propriétaires : 9 à Bègles, 4 à Bordeaux, 5 à Cannes, et déjà 2 à Maisons-Lafitte. Et si le recrutement est fermé à Bègles, il est encore ouvert à Bordeaux, et dans les autres villes, notamment Vincennes et Versailles. Koolicar souhaite aussi s’implanter à Niort et à Dijon, cette fois dans le cadre du projet Audace (Accélérer et unir les déplacements en autopartage, covoiturage et véhicules électriques), porté par l’assureur MAIF, qui vise à accélérer le développement de la mobilité alternative et durable. Ainsi, Koolicar devrait compter une centaine de voitures à l’été. Quand aux locataires, ils sont potentiellement d’une dizaine pour un véhicule. Mais un seul locataire peut être clients de plusieurs modèles de voitures selon ses usages : une citadine pour trois heures un soir de semaine, une familiale le week-end. 

Certes, on est loin de la taille des parcs d’automobiles des autres autopartageurs ou des loueurs, mais le potentiel serait très important. Les résultats d’une étude concernant l’autopartage aux Etats-Unis ont mésestimé de moitié l’usage actuel. Ce qui montre les difficultés à prévoir la consommation future. Ce qui est sûr, c’est que les mentalités évoluent. Alors qu’on les disait très attachés à leur voiture, 20 % des français sont prêts à la louer. Et une voiture passe 90 % de son temps à ne pas rouler. Pour s’installer dans une ville, Koolicar recherche bien sûr une certaine densité. Mais l’entreprise pourrait aussi s’implanter en zone périurbaine, pour peu qu’un hameau soit suffisamment peuplé et ses habitants intéressés par le système. Question de mentalité.

 

Koolicar : www.koolicar.com